Le cauchemar

À PROPOS DE L'AUTEUR
Richard Lorent

Auteur de Le cauchemar

Richard Lorent est sociologue. En 2006 déjà, dans trois essais édités par Couleur Livres, il mettait en évidence l’existence d’une coupure entre la classe politicienne, le système politique et une fraction importante de la population. Cette coupure était lisible dans l’évolution d’un taux d’abstentionnisme qui n’arrête pas de croître. La trilogie des «Éprouvés» s’est nourrie de ce constat. L’auteur connaît l’univers des grands partis. Celui du syndicalisme aussi. Il a également traversé des mondes différents et exploré leurs coulisses. Ses romans ne mettent pas seulement en scène la trajectoire d’individus ordinaires saisis par le tourbillon d’événements extraordinaires. Ils montrent aussi le côté caché des sphères dirigeantes et décrivent jusqu’où peut conduire la logique implacable des gens de pouvoir
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Le polar se porte bien, merci. À en juger par les catalogues et l’abondance des parutions, il devient parfois le fonds de commerce qui porte les maisons d’édition. À en croire la résonance des titres, les fictions noires nous entraînent volontiers hors de nos champs de vue directs, là où la relative étrangeté des lieux ajoute ce zeste d’inconnu qui finit de briser les repères quotidiens, comme si la quiétude de la proximité pouvait mettre à mal la force du scénario.Le cauchemar tourne le dos à cette tendance et il confirme la voie tracée par son auteur dans un premier roman paru chez le même éditeur en 2015, Les Éprouvés, dont le tome 2 est d’ores et déjà annoncé.  Franchement situé en en Belgique francophone, et…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Le cauchemar"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Au Paradis, rien ne va plus !

Un chevreuil traverse la route et tout bascule.Iris, ni sainte, ni…

Le livre des possibles

En janvier 1943, Justine, étudiante en physique à Grenoble, rentre pour le weekend chez ses parents. Dans le train qui l’y emmène, les claquements de la porte du cabinet de toilette la poussent à quitter son compartiment et à s’enhardir vers le lieu ; elle y découvre un bébé. Elle cherche une explication dans la cabine, puis à l’intérieur du couffin, soulève prudemment la couverture et trouve une paire de chaussons d’un blanc immaculé, un biberon en verre surmonté d’une tête en caoutchouc de bonne qualité et, dépassant légèrement de sous l’oreiller sur lequel repose la tête de l’enfant, un livre à la couverture en cuir marron clair. Elle écourtera son voyage, débarquant en urgence pour les soins du bambin dans un bar d’Aix-les-Bains et, tout en même temps, dans la vie de Leonardo Minelli. Lui, elle et la petite Blanche, le trio qui permettra le couple quelques années durant et qui volera ensuite avec fracas tant le rôle de figurant paternel ne correspond pas au roman familial idéal du père adoptif. Les lectures se multiplient, le romanesque des vies se saisit, Blanche rencontre Émile, son Gatsby le magnifique mais lui, «  il ne lit pas, est-ce clair ?  ». Les évènements se cumulent, Cécile voit le jour, ensuite Jean. Le livre se transmet, se classe parmi les contes. Jean, le désormais Savoyard à Paris, devient «  la bonne raison  » d’Alice. Les possibles du livre familial se restaurent, prennent des allures nouvelles, une valeur inestimable. Léa et Sasha s’ajoutent à cette fable. Les pages de Blanche d’alors révèleront des possibles romanesques dont chaque lecteur est le détenteur des secrets.Une fresque sur quatre générations, une histoire de transmission, d’horizons, de rôle actif du lecteur, ce « créateur » du texte par son interprétation, ses connaissances propres et la conscience de lui-même. Des histoires évènementielles narrées où le «  livre des possibles  » se fait objet itératif, lui qui n’aura de cesse de s’écrire à mesure que la lecture se poursuit. Ce livre se réserve le droit de changer de contenu, de se contredire, d’être incomplet, de ne pas terminer ses phrases, de se moquer de tout, de changer de titre, d’auteur, de maison d’édition, de nombre de pages, de format, de couverture, d’illustrations et de tout ce qu’il jugera bon de modifier. Il décline toute responsabilité en cas d’inconfort du lecteur, d’inadéquation à ses attentes, de préjudice fait à sa sensibilité ou de malaise cardiaque. Dans ce Livre des possibles , l’autrice use de la personnification, dans le style et le contenu, ses procédés stylistiques donnent vie aux motifs de la famille, des liens, des attendus et des rôles assumés ou non. Avec une plume réaliste teintée d’un fantastique insolite, la romancière Véronique Sels offre, avec sensibilité et pointe d’humour, un récit qui célèbre l’acte créatif qu’est la lecture.…

Le meurtre de la rue blanche

Le nouveau livre de Paul Colize  est un polar bien belge, qui se passe à Bruxelles,…