La guerre 40-45 est sans aucun doute un ferment narratif qui ne cesse de nourrir la littérature en général et celle des auteurs belges francophones en particulier. Les conflits armés bousculent l’ordre de choses, suspendent le cours des activités habituelles, séparent les familles, déplacent les personnes et créent un espace-temps propice au repositionnement des personnes. Ils permettent des règlements de compte en sous-main, rebattent les cartes relationnelles et sentimentales, remplissent les boîtes à souvenirs de douleurs, de deuils, de privations, de rancoeurs, mais aussi de joies intenses liées aux retrouvailles, au retour de la paix, à la libération.Le premier roman de Bernard Caprasse se situe d’évidence dans cette veine.
Avocat successivement au Barreau de Bruxelles et de Marche-en-Famenne (1972-1996), Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Marche-en-Famenne (1985-1986), Conseiller communal de Vielsalm (1976-1978 et 1983-1986), Conseiller provincial du Luxembourg (1977-1987), Député Permanent du Luxembourg (1979-1981), Gouverneur de la Province de Luxembourg (1996- 31/01/2016).Auteur de commentaires scientifiques dans le "Journal des Tribunaux du Travail" et d'une vingtaine de textes, notamment destinés au Conseil provincial du Luxembourg.Le dernier s'intitule "Brêves mémoires du futur : pour la génération Z "Bernard Caprasse effectue ses trois dernières années d'humanité au Collège d'Alzon à Bure. Interne rentrant chez ses parents vingt-quatre heures une fois toutes les trois semaines.Le sport, la lecture et le théâtre seront ses dérivatifs.Le théâtre le passionne, il jouera successivement dans "L'Aiglon" d'Edmond Rostand , "Meurtre dans la cathédrale" de T.S Eliot, "Les Cyclones" de Jules Roy. La mise en scène était assurée par le Père Gaston, sous la supervision de Bernard Faure qui incarnera de longues annnées le personnage de Monsieur Zigo à la RTBF.Cette réminiscence de la prime jeunesse n'est pas innocente dans le choix du genre littéraire, le théatre, plustôt que le roman par exemple, pour évoquer le thème du "Gouverneur oublié".
La guerre 40-45 est sans aucun doute un ferment narratif qui ne cesse de nourrir la littérature en général et celle des auteurs belges francophones en particulier. Les conflits armés bousculent l’ordre de choses, suspendent le cours des activités habituelles, séparent les familles, déplacent les personnes et créent un espace-temps propice au repositionnement des personnes. Ils permettent des règlements de compte en sous-main, rebattent les cartes relationnelles et sentimentales, remplissent les boîtes à souvenirs de douleurs, de deuils, de privations, de rancoeurs, mais aussi de joies intenses liées aux retrouvailles, au retour de la paix, à la libération.Le premier roman de Bernard Caprasse se situe d’évidence dans cette veine. Mais il y ajoute…
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