Quand le silence chante comme une source, les voyageurs des confins viennent boire avec leurs frères de passage. Nu et seul, au milieu du désert, voilà Lazare tout accueil, animé par une confiance lumineuse et tremblante. Les vivants l’ignorent parce que sa langue traverse les mains sans recoudre les plaies. Aux charpies de mots, aux lambeaux de phrases, il demande l’impossible, l’impossible qui est aussi le plus nécessaire : vivre au lieu de s’enfermer dans cette grotte…
Alain Bertrand (1958-2014) est né à Gand de parents ardennais installés à Bruxelles. Il a enseigné le français à Bastogne où il a vécu une trentaine d’années. Auteur de chroniques, d’essais (particulièrement sur Simenon) et de romans marqués par une écriture à la fois exigeante et ironique, il s’est plu à illustrer dans plusieurs de ses livres une (in)certaine belgitude (La Lumière des Polders, Arléa ; En province, Le Castor Astral ; Une si jolie fermette, Finitude).
Simon n'a pas emmené son doudou avec lui. Aussi ce dernier se fâche-t-il en devenant un…
Un récit qui se passe dans l'Italie du XVe siècle et met en scène le personnage…