L’Asturienne

RÉSUMÉ

Caroline Lamarche déroule la saga d’une famille apparue à Liège au début de la révolution industrielle et pionnière de la métallurgie du zinc dans la province espagnole des Asturies. Arpentant une époque qui annonce le grand capitalisme et son cortège d’inégalités, elle raconte les travaux et les jours de ces aventuriers, à la fine pointe d’une Europe qui nourrit encore des rêves d’expansion. Les fortes personnalités qu’elle aborde, les voix féminines qu’elle relaie, l’hommage rendu à un père qui lui a ouvert le chemin des archives, font d’elle l’héritière éclairée d’une légende familiale passionnante et cosmopolite. Les témoins vivants qu’elle sollicite bousculent le tableau et en questionnent les pans cachés dont elle rend compte avec lucidité, consciente d’être égarée entre deux mondes.

COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS
À PROPOS DE L'AUTRICE
Caroline Lamarche

Autrice de L’Asturienne

Née à Liège en 1955, licenciée en Philologie romane de l’Ulg, titulaire du Prix Robert Goffin 1990 pour ses premiers poèmes, Caroline Lamarche entre en littérature par un recueil de nouvelles J’ai cent ans, réédité au Serpent à plumes en 1999. Mais c’est avec Le Jour du chien, publié aux éditions de Minuit en 1996, qu’elle obtient le prix Rossel et la reconnaissance de la critique et du public. Ce roman qui se présente comme une suite de variations sur le thème du chien errant le long d’une autoroute, campe d’emblée l’univers de l’auteur : Nous évoluions sur un fond si noir que la vie ne nous laissait que le choix des couleurs. Dans ses premiers livres, l’écriture est le signe d’un conflit intérieur et d’un attrait pour un érotisme violent, ainsi dans  La nuit l’après-midi (Minuit 1998) et Carnets d’une soumise de province (Gallimard 2004). L’oeuvre, qui comprend des nouvelles, des poèmes, des romans, des chroniques, des pièces radiophoniques, des textes pour la scène et pour l’art, est riche d’un éclectisme fécond. Elle comprend plusieurs romans publiés chez Gallimard, dont L’OursLettres du pays froidKarl et LolaLa Chienne de Naha (salué par la une du Monde des Livres), ou La Mémoire de l’air, monologue guidé par l’étrange beauté d’un rêve. Aux Impressions nouvelles, Mira est un recueil de trois nouvelles onirico-érotiques, finaliste du prix Sade. Dans la maison un grand cerf (Gallimard 2018) a obtenu le prix Europe de l’ADELF et le Prix triennal de la Fédération Wallonnie-Bruxelles. Nous sommes à la lisière a été distingué par le Goncourt de la Nouvelle 2019.  La fin des abeilles (Gallimard 2022), hommage rendu à une mère très âgée disparue en temps de pandémie, fait écho, sur le plan intime, à la saga familiale déployée dans L’Asturienne (Les Impressions Nouvelles, 2021) consacrée à ses ancêtres pionniers de la métallurgie du zinc en Espagne. Plusieurs de ces livres ont été traduits, en espagnol, néerlandais, anglais, ukrainien, italien, etc. Quant à la littérature jeunesse, elle a accueilli Le Phoque (Le Rouergue), La poupée de Monsieur Silence (Fremok), Tetti, la sauterelle de Vincent (Pastel/L’Ecole des Loisirs) et Mille arbres (Cotcotcot éditions). Familière par ailleurs des travaux en collaboration, Caroline Lamarche s’associe régulièrement au travail de photographes sur des terrains sensibles, dernièrement avec Cédric Gerbehaye pour Zoonose (2022) et avec Françoise Deprez pour Toujours l’eau - juillet 2021 qui fait mémoire des terribles inondations de juillet 2021 dans les vallées de l’Ourthe et de la Vesdre.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Oui, qui vraiment étions-nous ? se demande Caroline Lamarche dans son dernier récit, L’Asturienne, qui parait aujourd’hui aux Impressions Nouvelles et dans lequel elle (re)découvre l’histoire des siens.Tout commence douze ans après le décès de son père (2001), dans la cave de la maison familiale où l’autrice retrouve une vieille malle contenant des dizaines de dossiers, autant de documents soigneusement archivés par Freddy Lamarche sa vie durant. Caroline Lamarche entame alors un long travail de recherches qui l’amène à poursuivre le grand œuvre du père, recomposant l’histoire de la famille Lamarche-Hauzeur, ces pionniers de la métallurgie.Dans une langue ciselée, l’autrice retrace comment ses aïeux,…


Karoo

(Re)Connue de Karoo par ses fictions1, l’écrivaine Caroline Lamarche signe, avec L’Asturienne, son premier récit documentaire. Au-delà de l’histoire de la compagnie métallurgique éponyme et de la famille Lamarche-Hauzeur, il est question d’une critique subtile des déboires d’un capitalisme industriel inégalitaire et destructeur de la nature.

(Re)Connue de Karoo par ses fictions1, l’écrivaine Caroline Lamarche signe, avec L’Asturienne,…


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