Alabama 2013. Insulté par un policier blanc, un professeur à la retraite se met en quête de son histoire et de ses racines. Deux siècles plus tôt, au Dahomey, Ayo est embarqué sur un navire négrier.
« Emily contemplait ses doigts aux ongles vernis en se demandant ce qu’elle pouvait en faire pour aider.
Ses enfants seront les prochains héritiers de la souffrance des ancêtres, mais parce qu’elle arrose l’arbre de la mémoire, je peux rejoindre celui du retour, où vit l’esprit d’Ayo, qui portait « la joie » comme prénom.
L’arbre d’oubli n’existe pas. S’il existait, on ne pourrait aimer ni les arbres ni l’oubli. »
Une fresque romanesque sur 9 générations. Un livre nécessaire.
Un roman ancré plus que jamais dans l’actualité, du début de l’esclavagisme dans les années 1800 au Black Lives Matters aujourd’hui.
Auteur de L’arbre du retour
Luc BABA, L’arbre du retour, Maelström, 2021, 264 p., 17 €, ISBN : 978-2-87505-401-2Le dernier roman de Luc Baba relève du défi littéraire : en 250 pages, retracer le destin, sur plus de deux siècles (de 1803 à nos jours), d’une famille issue du Dahomey (aujourd’hui Bénin), embarquée sur un bateau négrier à destination des États-Unis, soumise à l’esclavage puis tentant peu à peu de conquérir sa liberté et sa dignité. Pour ce faire, L’arbre du retour procède par touches successives et opère des allers-retours dans le temps qui juxtaposent des situations mettant en scène Ayo et ses descendants.La narration s’ouvre en 2013, dans l’Alabama, avec une remarque gratuitement agressive d’un…
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