Une jeune photographe fascinée par la mort est engagée pour prendre soin d’un couple de vieillards, les Martin, propriétaires d’un ancien funérarium. Une maison figée dans le temps, dans un quartier fantôme de Liège, soustraite aux regards par une rangée de tilleuls. Captivée par ce décor, la jeune femme s’installe à demeure. Entre elle et madame Martin naît une complicité tendre, sous la surveillance placide de monsieur Martin. Lors de leurs promenades au bord du canal, on leur donnerait le bon Dieu sans confession. Ce serait bien mal les connaître. Madame Martin possède une collection d’animaux naturalisés, fruit d’un travail de toute une vie. Elle tient à enseigner son savoir-faire à sa protégée. La jeune femme apprend donc, patiemment, minutieusement, l’art de la taxidermie, sur toutes sortes de cobayes. Car un jour, elle devra être prête pour accomplir son Grand-Œuvre.
Autrice de L’apparence du vivant
« Je pieute au dernier étage, sous les toits. Eux dorment au rez-de-chaussée. Ils ont fait fortune dans les pompes funèbres. On se partage un funérarium désaffecté. On vit en tête à tête avec monsieur Martin qui nous surveille, couché dans leur grand lit. Son corps ne bouge plus, ça fait des années. On continue à lui parler. Un peu comme s’il était mort, sauf qu’on peut le toucher. »
« Je », c’est une femme, sans âge précis (début de la trentaine), dont peu de traits physiques sont révélés (une certaine force physique, des cheveux teintés auburn, une cicatrice mangeant sa joue droite – souvenir d’une brûlure). Il faut gratter le terreau fertile de l’indifférence et de la brutalité pour déterrer les racines de son caractère.…
L’apparence du vivant, paru le 05 janvier 2022 aux éditions Inculte, est le premier roman de l’écrivaine belge Charlotte Bourlard. Elle introduit le lecteur dans une ambiance déconcertante où l’horreur est décrite avec placidité. Une seule recommandation : âme sensible s’abstenir !
L’apparence du vivant, paru le 05 janvier 2022 aux éditions Inculte, est le premier roman de l’écrivaine belge Charlotte Bourlard. Elle introduit le lecteur dans une ambiance déconcertante où l’horreur est décrite avec placidité. Une seule recommandation : âme sensible s’abstenir !
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