L’amour sur parole


RÉSUMÉ

En amour, la morale est de ne pas refuser les invitations que la vie nous fait, et la sagesse est de vivre l’aventure amoureuse au degré même de l’attirance que l’on éprouve. En réinventant le Jeu de l’Amour et du Hasard, sur la forme reprise du jeu de l’Oie, Jean-Pierre Otte propose un parcours de 63 programmes amoureux, inscrits dans une progression, où la parole a un rôle souverain à jouer. Deux êtres attirés l’un par l’autre lancent les dés, discutent d’un programme…


À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Pierre Otte
Auteur de L’amour sur parole
Né en 1949 à Ferot-Ferrières, dans les Ardennes liégeoises, vit aujourd'hui dans le Lot, à Larnagol, au domaine d'Arnal – un hameau sur les causses où il réunit de temps à autre des philosophes et des biologistes pour des séances de travail et des échanges d'idées et de perspectives. Avide de savoir, il étudie des disciplines diverses et variées telles que la biologie, la philosophie et les mythologies du monde. Encouragé à ses débuts d'écriture par des écrivains tels que André Pieyre de Mandiargues, Marcel Thiry, Louis-René des Forêts, Bernard Noël et Anaïs Nin. En 1976, paraît son premier roman, «Le cœur dans sa gousse» et dès 1978, il vit exclusivement de sa plume et de sa voix : - chroniqueur dans les journaux (La Libre Belgique, Le Monde dans les années 80 ; plus récemment dans Le Nouvel Observateur, L'Express, Notre Histoire) ; -conteur à la radio (RTBF, France Culture) et en spectacle, accompagné par un contrebassiste à l'archet. De 1990 à 2000, conférencier régulier dans plusieurs Universités espagnoles et pour l'Alliance française en Europe de l'Est. Spécialiste des mythes de la création, il les a transcrits pendant une dizaine d'années dans les «Matins du Monde». Il s'adonne aussi à la botanique et à l’observation des insectes et manifeste son allégresse de vivre dans ses «Histoires du plaisir d'exister». Jean-Pierre Otte a reçu le prix Nature de la Fondation de France, jury présidé par Jean Dorst de l’Institut des Sciences naturelles; prix décerné pour la rigueur scientifique et la qualité littéraire de ses ouvrages en botanique et en entomologie. Certains de ses livres ont été traduits en Chine, aux Etats-Unis, en Allemagne, Grèce, Italie... Une vingtaine de mémoires et de thèses universitaires ont déjà été consacrés à son œuvre. En même temps qu'écrivain, le voilà peintre ("J'écris en automne-hiver, je peins au printemps et en été."). Il se lie d'amitié avec Raoul Ubac et Serge Vandercam, et poursuit une recherche inventive par des «Œuvres au noir», une série «D'or et d'Ombre», des techniques mixtes sur papier et sur toile, et tout récemment, des peintures à la cire. 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Christian Dotremont, La pierre et l'oreiller John Cowper Powys, Les enchantements de Glastonbury

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "L’amour sur parole"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Edmond Vandercammen ou l'architecture du caché (essai d'analyse sémantique)

À propos du livre (texte de l'Avant-propos) Edmond Vandercammen a publié 22 recueils poétiques entre 1924 et 1977, et une quinzaine d'études critiques; il traduisait depuis les années trente les poètes de langue espagnole; il entretenait des contacts personnels et épistolaires avec de nombreuses personnalités du monde culturel et littéraire, était membre de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Plusieurs revues lui ont rendu hommage par un numéro spécial et la célèbre collection «Poètes d'aujourd'hui», aux éditions Pierre Seghers, lui a consacré le tome 124. D'autre part, ses œuvres, reçues lors de leur parution avec un enthousiasme sincère, comme la presse et sa correspondance en témoignent, n'ont guère trouvé de lecteurs hors du milieu proche de la vie littéraire et n'ont plus été réédités. Les enquêtes réalisées auprès des libraires de Bruxelles nous ont prouvé que ses livres, dans la mesure où ils se trouvent en librairie, n'ont plus d'acheteurs. S'agit-il simplement d'un phénomène général lié à la situation sociale de la poésie d'aujourd'hui, ou bien la poésie d'Edmond Vandercammen fait-elle objet d'un paradoxe, d'une contradiction qui demande une explication? Son œuvre, est-elle liée trop étroitement à son temps, et donc périssable, ou bien le dépasse-t-elle au point que seuls quelques initiés et ceux qui étaient proches de lui ont pu mesurer son importance? Jouissait-elle d'une conjoncture littéraire exceptionnelle des années trente ou des années cinquante, conjoncture dont a largement profité la génération née autour de 1900? Toutes ces questions nous ramènent à une constatation et à une réponse d'ordre général : surestimé ou sous-estimé en même temps, Edmond Vandercammen, s'il n'est pas méconnu, est certainement mal connu. Entouré d'amis, de poètes et d'admirateurs, vivant dans un monde paisible et apparemment hors des conflits et des difficultés que connaît notre société, il a pu s'affirmer, s'assurer une estime et une reconnaissance par-fois trop généreuses pour qu'elles puissent comporter aussi un jugement critique. Excepté quelques analyses approfondies. les articles qui lui sont consacrés témoignent avant tout d'une admiration sincère certes, mais qui n'aboutit pas toujours à une appréciation juste de l'œuvre. Si notre but est donc de rendre justice à ce poète mal connu. nous devons tenter un jugement objectif. Et ce n'est pas lui faire une faveur spéciale que de souligner avec lui que juge-ment objectif ne veut pas dire jugement froid, «raisonné», contre lequel, pris à la lettre. il s'est clairement prononcé. Cependant, il nous paraît essentiel de tenter ce jugement objectif à travers ses textes poétiques et de montrer ainsi les correspondances entre l'homme et son univers, entre le poète et son oeuvre, entre la poésie et…