Lagune morte et autres nouvelles

RÉSUMÉ

À Aprilia, les hautes eaux exceptionnelles prévues pour 2030 ont eu un peu d’avance : la lagune est défigurée, l’eau engloutit désormais la station balnéaire, le climat a viré au subtropical, végétation et maladies comprises. Mais ce sont les répercussions de l’impact d’un astéroïde qui ont achevé de ravager la lagune en phase d’abandon. Graham est désormais l’un de ses seuls résidents, et à l’aide de sa station d’écoute, il constate que les lieux du crash de l’aérolithe affolent encore les instruments de mesure des engins qui survolent la zone.

« Lagune morte » est l’une des dix-sept nouvelles qui composent ce volume consacré à Dominique Warfa, figure incontournable de la science-fiction. Écrits entre 1976 et 2022, ces textes recouvrent cinquante années d’écriture et offrent un parcours dans les thématiques chères à l’auteur et dans les déclinaisons que connaît la science-fiction, parfois teintée de fantastique ou de fantasy.

DOCUMENT(S) ASSOCIÉ(S)
Chargement en cours ...
  • https://objectifplumes.be/wp-content/uploads/2024/12/dossier-pedagogique_lagune_morte.pdf
À PROPOS DE L'AUTEUR
Dominique Warfa

Auteur de Lagune morte et autres nouvelles

Né en 1954 à Liège, Dominique Warfa est nouvelliste, essayiste et critique principalement spécialisé dans la science-fiction. Après des débuts dans le milieu du fanzinat au milieu des années 1970, il signe ses premières nouvelles dans des publications professionnelles dès 1977 dans la revue Fiction et dans l'anthologie Futurs au présent parue chez Denoël. S'en suivent, 50 ans de carrière où alternent écrits fictionnels et textes théoriques publiés dans plusieurs dizaines de titres différents comme les revues Galaxies, Bifrost, le journal Le Soir ou encore la récente anthologie Les Galaxiales (2022) aux éditions du Bélial'. Un recueil de ses essais est disponible aux Presses universitaires de Liège depuis 2018 sous le titre Une brève histoire de la science-fiction belge francophone et autres essais tandis que la collection patrimoniale Espace Nord a édité, en 2024, un recueil de ses principales fictions : Lagune morte et autres textes.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Une fois de plus, la collection Espace Nord joue pleinement son rôle patrimonial, et nous charme par l’audace et la qualité de ses choix. Ainsi, c’est Dominique Warfa qui voit près de cinquante ans d’écriture mis à l’honneur.Dominique Warfa est une des références en science-fiction francophone belge. Auteur liégeois, né en 1954, il se passionne très jeune pour le genre, crée des fanzines, en intègre d’autres, écrit des nouvelles et des essais critiques, fait partie des quelques aventuriers qui, dès les années 1970, voient dans les innovations technologiques et les recherches scientifiques des manières de questionner l’imaginaire, de tenter de mieux comprendre la place de l’homme dans le monde ou, pour reprendre les mots de Nicolas Stetenfeld, qui signe…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Lagune morte et autres nouvelles"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10367 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Sous le signe du C.H.A.T.

José Moinaut présente une série de petites histoires dont les chats sont les héros. Des animaux plus humains que les hommes donnent de belles leçons de morale et de solidarité…

Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête

Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…

L’angoisse de la première phrase

Recueil de quinze nouvelles qui traitent des drames…