Bruxelles, années quatre-vingt-dix. Deux femmes travaillent dans le même bureau des Institutions européennes. L’une d’elles (la narratrice) est belge. Son compagnon est parti pour la Patagonie, alors qu’elle a la responsabilité de leurs enfants et d’une grande maison ruineuse. L’autre, Hildegarde, est allemande. Elle souffre d’une étrange maladie : elle ne supporte plus la lumière. Consciente de la disparition progressive d’Hildegarde, la narratrice décide d’écrire sur son évanescente amie. Ainsi s’élabore dans une sorte de ferveur ce qui ressemble à une enquête sur l’Adorante. Qui est cette femme en cours de métamorphose, dont le passé fut marqué par la guerre, par une relation incestueuse avec son frère, par un mariage arrangé et la mort de son enfant ?
Auteur de L’Adorante
Après deux premiers romans, Paspalum et L’œil du crocodile, publiés aux éditions Le Cri, dirigée à l’époque par Christian Lutz, Claudine Tondreau a suivi son éditeur lorsqu’il a mis sur pied la maison Samsa, où elle publie son dernier récit, L’Adorante.Trois romans avec des femmes au cœur de la narration. Mais si les deux premiers avaient beaucoup d’accointances avec l’Afrique, Afrique réelle ou Afrique fantasmée, L’Adorante se centre sur la relation d’amitié profonde qui se noue entre deux fonctionnaires des Institutions européennes. Ces deux femmes sont collègues et partagent le même bureau. La narratrice, une Belge, se situe à un tournant de sa vie et est fascinée par Hildegarde, une Allemande atteinte d’une maladie…
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