L’Adorante


RÉSUMÉ

Bruxelles, années quatre-vingt-dix. Deux femmes travaillent dans le même bureau des Institutions européennes. L’une d’elles (la narratrice) est belge. Son compagnon est parti pour la Patagonie, alors qu’elle a la responsabilité de leurs enfants et d’une grande maison ruineuse. L’autre, Hildegarde, est allemande. Elle souffre d’une étrange maladie : elle ne supporte plus la lumière. Consciente de la disparition progressive d’Hildegarde, la narratrice décide d’écrire sur son évanescente amie. Ainsi s’élabore dans une sorte de ferveur ce qui ressemble à une enquête sur l’Adorante. Qui est cette femme en cours de métamorphose, dont le passé fut marqué par la guerre, par une relation incestueuse avec son frère, par un mariage arrangé et la mort de son enfant ?


À PROPOS DE L'AUTEUR
Claudine Tondreau
Auteur de L’Adorante
Née à Mons le 6 janvier 1949. Elle a reçu une formation en arts plastiques (St Luc) et en secrétariat médical. Elle a passé de nombreuses années à l’étranger, à Paris, au Congo ex-Zaïre, en Ethiopie et au Rwanda, où sont nés deux de ses cinq enfants. A son retour, elle s’engage pour l’Association Eucanaid, organisation non gouvernementale rassemblant des membres des Institutions Européennes, au profit de projets de développement. Elle travaille également dans le secteur médical. A partir de 2000, elle partage ses activités entre l’écriture romanesque et les ateliers d’écriture en Belgique et à Paris (Aleph-écriture), qu’il s’agisse de suivi de manuscrits individuels ou d’ateliers en institution psychiatrique. Elle a collaboré à différents projets, entre autre « Mon quartier en Noir et Blanc », (asbl Question Santé à Ixelles), ou ceux du Brocoli théâtre/Sima à St Josse Ten Noode, afin d’enregistrer la parole à d’hommes et femmes issus de l’immigration ou en situation précaire. Au Bateau Lavoir et à la Dolce Vita (rue de la Charité, St Josse Ten Noode) elle a organisé plusieurs « soirées lectures » soutenues par la CFWB où des auteurs belges furent invités à lire des extraits de leurs œuvres. Son séjour sous les tropiques lui a inspiré le thème d’un premier roman intitulé « Paspalum » où elle met en scène un enfant européen emporté dans la tourmente des événements liés à la décolonisation. Son second roman « L’œil du Crocodile » évoque en miroir l'attitude de deux femmes, une Européenne et une Africaine, qui ont élevé leurs enfants et mettent en œuvre des stratégies pour le futur, en explorant les dimensions quasi fantastiques de leur présence au monde. Sa nouvelle « Baptista des Caraïbes » lui a valu le prix 2002 du Parlement de la Communauté Française. Elle vit aujourd’hui à Sauvenière (Gembloux), au milieu des champs.


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Le Carnet et les Instants

Après deux premiers romans, Paspalum et L’œil du crocodile, publiés aux éditions Le Cri, dirigée à l’époque par Christian Lutz, Claudine Tondreau a suivi son éditeur lorsqu’il a mis sur pied la maison Samsa, où elle publie son dernier récit, L’Adorante.Trois romans avec des femmes au cœur de la narration. Mais si les deux premiers avaient beaucoup d’accointances avec l’Afrique, Afrique réelle ou Afrique fantasmée, L’Adorante se centre sur la relation d’amitié profonde qui se noue entre deux fonctionnaires des Institutions européennes. Ces deux femmes sont collègues et partagent le même bureau. La narratrice, une Belge, se situe à un tournant de sa vie et est fascinée par Hildegarde, une Allemande atteinte d’une maladie…


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