Seul rescapé d’un accident d’avion, Charles passe quinze ans dans la jungle d’Afrique centrale. Retrouvé grâce à Google, il est rapatrié en Belgique et découvre un monde urbain pollué et une famille obsédée par la consommation. Il est scolarisé avec ses cousins et observe ce nouvel univers avec curiosité, mais n’oublie pas Septembre qu’il a laissée en Afrique. Prix Filigranes 2017.
Auteur de La vie sauvage
Il y a quatre ans, Thomas Gunzig publiait son Manuel de survie à l’usage des incapables, déjà aux éditions Au diable vauvert auxquelles il est fidèle depuis quelques années. Pour la rentrée littéraire, dont il est un incontournable aux côtés d’Amélie Nothomb et Éric-Emmanuel Schmitt selon la presse tous azimuts, il sort La vie sauvage qui a bien des points communs avec le précédent.Son héros y est semblablement confronté aux impératifs de la survie dans un univers moderne hostile, avec coups tordus et cynisme généralisé dans une société hyper consumériste et multi-connectée, dominée par un ultra-libéralisme sauvage. Ce qui, au passage, permet quelques placements de produits comme l’Omega Dark Side of the Moon ou…
À travers le récit d’un Tarzan des temps modernes catapulté dans notre monde asservi aux réseaux sociaux, la Vie sauvage nous renvoie violemment à la vacuité de nos vies d’animaux civilisés, le tout sous la plume d’un Thomas Gunzig boosté aux amphétamines d’un verbe acerbe.
Google View, cette invention qui cartographie le monde dans ses lieux les plus reculés, offre des images quelques fois incongrues ; c’est ainsi qu’en dehors d’instantanés attendrissants ou effrayants d’animaux en tous genres, de corps immortalisés dans des situations parfois inconcevables, l’application révèle un jour aux internautes l’image d’un jeune homme « blanc » dans un groupe de jeunes hommes « noirs » au fin fond de l’Afrique.…
Découvrir nos peintres belges à travers quelques petits grains amusants... Et bien sûr, en profiter…