La traille | Objectif plumes

La traille

À PROPOS DE L'AUTEUR
France Bastia

Auteur de La traille

France Bastia naît à Bruxelles en 1936, dans une famille tout orientée vers les livres: son père, en effet, est le directeur général des Éditions universitaires et sa mère, en lui lisant chaque soir une histoire, lui insuffle très tôt la passion de la lecture. L'enfant connaîtra ainsi par coeur certains contes de Perrault avant même de savoir lire !Devenue pensionnaire dans le Brabant wallon qu'elle découvre avec émerveillement pour être mise à l'abri des bombardements qui frappent son quartier à Bruxelles, elle y reçoit chaque jour une longue lettre de sa mère, remarquable épistolière. Ce qui, sans doute, sera déterminant dans le développement de ses goûts et dans ses choix de vie : une existence tout entière bâtie sur l'écrit, journalisme et littérature.Collégienne, elle a la chance d'avoir un professeur qui remarque ses dons et les encourage, Marie-Thérèse Grevisse, fille de Monsieur Bon usage. Bien plus tard, l'éditeur Duculot cherchant un auteur belge pour une collection naissante, ce sera la regrettée Marie-Thérèse Grevisse encore qui l'aiguillera vers France Bastia...Attirée par le journalisme, la jeune femme travaille quelque temps dans un bureau de presse et de relations publiques, avant d'assumer, de 1962 à 1964, le secrétariat de l'écrivain Pierre Nothomb.Mariée en 1960, installée à nouveau dans le Brabant wallon, France Bastia a bientôt quatre fils. Elle abandonne ses activités professionnelles pour ne plus se consacrer qu'à ses enfants et... à l'écriture. En 1972, la famille se déplace au Zaïre, où France Bastia travaille au service culturel de l'Ambassade de Belgique à Kinshasa. Puis c'est le retour au pays et les nouveaux textes donnés à Duculot.1975 est une année faste puisqu'elle voit paraître trois romans de France Bastia (dont le célèbre Cri du hibou, qui, sans cesse réédité, atteint aujourd'hui un tirage de 150.000 exemplaires, et L'herbe naïve, fruit de ses séjours en Afrique...) dans la collection Travelling.En 1982, désormais seule responsable de famille, elle reprend en indépendante des activités de relations publiques, parmi lesquelles, en 1983, l'organisation à Bruxelles d'un symposium international sur la déficience mentale, auquel assistera la reine Fabiola pour, en 1984, créer, toujours en indépendante, aux éditions Duculot, le premier service de presse d'édition en Belgique.Entrée en 1986 dans le Comité de Rédaction de la Revue générale, elle en devient directeur en 1987 et consacrera désormais l'essentiel de son activité à son Secrétariat de Rédaction. En 1988, elle épouse le grammairien André Goosse, veuf de Marie-Thérèse Grevisse, aujourd'hui continuateur du Bonusage et depuis peu Secrétaire perpétuel de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Très active au sein du Cercle Richelieu, seul club de service d'origine, de vocation et de caractère essentiellement francophones et qui oeuvre à la promotion de la langue française et en faveur de la jeunesse, France Bastia y crée en 1990, dans le Brabant wallon, le club Richelieu de la Dyle.Membre depuis les années soixante de l'Association des écrivains belges de langue française et de son Conseil d'administration depuis 1991, France Bastia en a été élue présidente en 1994.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
ricochet

Béné fait la connaissance de Titus à la "Traille", un refuge pour les personnes qui rencontre des problèmes sociaux ou
médicaux. A deux, ils tenteront de résoudre l'alcoolisme de Titus et
d'amoindrir le handicap de Béné.


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Le jour où maman n’est pas venue nous chercher à l’école

Basile et Isabel sont des faux jumeaux de presque 12 ans qui apprennent à vivre avec leur papa et leur tante Amélie depuis la disparition de leur mère. Malgré leur gémellité et les mêmes lettres qui composent leur prénom, les frère et sœur sont très différents : l’une est en fusion avec son GSM, à l’affût de l’actualité de sa star préférée et peut parfois être plongée dans un mutisme de plusieurs jours, tandis que l’autre est un solitaire qui aime l’école et est toujours fourré avec son seul et unique ami Ludo. Isabel est vraiment différente de moid’abord évidemment puisqu’elle est une fille.Elle est blonde avec plein de taches de rousseuret moi j’ai des cheveux noirs comme mon papaquand il avait vingt ans sur les photographies.Elle rit quand je pleure ; elle a beaucoup d’amieset moi, je n’en ai qu’un (quand il veut bien de moi).Elle est plutôt bavarde et je suis silencieux.Elle aime le dessin, le sport et la gymnastique,moi, les cours de français et de géographie. Depuis le décès inopiné de leur mère, leur vie a changé : les jumeaux partagent moins qu’avant leurs petites histoires, leur papa ne fait plus le sot comme avant et leur tante Amélie, une ancienne aventurière un brin grande gueule, prend soin de chacun pour panser leurs blessures. Ils peuvent évoquer leur maman quand ils le souhaitent, mais ils le font peu, leur père leur rappelle pourtant régulièrement qu’ils sont les enfants de la belle Monna Lisa… J’ai parfois l’impression que Papa fait semblantsemblant d’être joyeux, semblant d’être avec nous,semblant d’avoir le temps, semblant de nous parler,semblant de m’écouter, semblant d’être un papa. Il n’est vraiment ainsi que depuis le jour oùMaman n’est pas venue nous chercher à l’école. Il porte une tristesse à l’intérieur des yeuxqui ralentit ses gestes et même ses sourires. Mon père est écrivain de livres pour enfants.Il est poète aussi, mais ça ne se voit pas.Depuis qu’on est petits, je crois qu’il nous observeet met dans ses romans un petit peu de nous… Le nouvel opus de Karel Logist est un court récit écrit intégralement en alexandrins non rimés, qui confèrent un rythme légèrement poétique à l’histoire tout en la rendant accessible pour les jeunes lecteurs de 8-9 ans. Le titre Le jour où maman n’est pas venue nous chercher à l’école est quelque peu trompeur, il laisse présager une histoire qui commencera à la disparition de la mère, or il n’en est rien. Elle est absente depuis presque un an et nous lisons la nouvelle vie qui s’est organisée depuis cet événement douloureux. Outre le deuil auquel la famille fait face, la petite Isabel traverse un moment éprouvant, elle envoie des signaux maladroits de détresse que son frère ne peut pas décoder, trop petit qu’il est pour déceler la gravité de la situation. Les adultes verront-ils à temps la détresse d’Isabel pour la protéger du pire ? C’est ce que vous découvrirez dans cette histoire douce teintée de touches de mélancolie. Séverine Radoux Plus d’information Il y a un an, la maman de Basile et Isabel est morte dans un accident de voiture. Depuis, tante Amélie vit avec eux pour aider leur papa. Ils sont jumeaux et ont bientôt 12 ans. Isabel est enfermée dans sa chambre, elle pleure. Elle confie à Basile que monsieur Bruno, son instituteur, a confisqué son téléphone. De toute façon, plus rien ne va pour Isabel. Elle communique moins, est souvent triste ou fâchée, et ses notes baissent. Tout cela l'éloigne de Basile. D'une certaine manière, quand il a perdu sa maman, Basile a gagné son meilleur ami. Avec Ludo, il a inventé un jeu « danger sur la savane ». Tante Amélie s'inquiète pour Isabel, et leur papa également. Basile finit par en parler à Ludo, puisqu'il est le fils de monsieur Bruno, espérant récupérer le téléphone confisqué et le sourire de sa soeur. Mais rien ne se passe comme prévu : monsieur Bruno débarque à la maison et va parler avec les adultes. (fin : Il apparait qu'Isabel était harcelée par des filles jalouses de son téléphone. Elle va changer de classe et récupère son précieux engin. Avec leur père et Tante Amélie, ils vont jusqu'au cimetière et déposent un cadeau, secret lui aussi, pour leur maman.)…