Quand cinquante habitations bruxelloises se couvrent de motifs étranges en l’espace d’une nuit, Maxime Peeters pressent qu’il ne s’agit pas d’une simple manifestation artistique. Son enquête journalistique sur ces tags démesurés a tôt fait de se transformer en quête personnelle. Mené sur un rythme haletant, La tendresse des séquoias tente de répondre à cette question : et si nous venions au monde le jour où nous décidons de dessiner nous-mêmes…
Auteur de La tendresse des séquoias
Avez-vous déjà senti, respiré la force et la douceur d’un arbre que vous étreigniez, avec la certitude d’être à votre juste place dans le monde ?C’est sur le souvenir ineffaçable de ce moment presque mystique que s’ouvre – et s’achève – le roman de Jean-Sébastien Poncelet La tendresse des séquoias.Ne vous y trompez pas : entre ces instants suspendus, d’une intime plénitude, d’une mystérieuse communion, l’auteur vous emmène insensiblement par des chemins tortueux, cernés d’ombres inquiétantes.Le cadre : Bruxelles.Les personnages principaux : Charles Letellier, critique d’art redoutable, expert en pamphlets au vitriol, qui n’hésite pas à pulvériser un talent, s’il risque de porter ombrage à ceux qu’il…
Mon corps, ce lieu de poésie témoin d’expérimentation criminelle
« Le 1 er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première Ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimonieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! » Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure interroge la fuite en avant technologique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impératifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité. Illustration de couverture : Théo Bouvier Chanquia « Le 1 er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimonieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! » Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure, électrosensible, interroge la fuite en avant technologique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impératifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité. ÉCOUTER UN EXTRAIT : SonaLitté · Caroline Bouchoms - Mon corps, ce lieu de poésie…