« J’ai tué un homme qui ne m’avait rien fait. Moi ! Moi, Abram Potz, de mes mains crevardes et frigides, sans mobile apparent, j’ai jeté un homme à la mort. J’ai aboli une âme. Et voici que ce premier crime m’apporte, je ne dirai pas la joie de vivre – je n’en demande pas tant -, mais une raison de différer mon trépas. Je suis moins pressé de mourir, je sens en moi une alacrité nouvelle… ». Abram Potz, psychanalyste juif ashkénaze au rancart, vieillard…
Auteur de La seconde vie d'Abram Potz
Dans le décor hallucinant d'une guerre qui les déchire, deux familles, l'une des Cantons de l'Est et…