La Parabole du Franciscain | Objectif plumes

La Parabole du Franciscain

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Tousseul

Auteur de La Parabole du Franciscain

1890 : Naissance d'Olivier Degée le 7 décembre à Landenne-sur-Meuse. Son père est ouvrier aux fours à zinc de Sclaigneaux. Olivier a un frère. 1895 : La famille Degée émigre à Seilles («le village gris»). Il entame des études primaires souvent contrariées par une santé fragile. 1902 : Etudes à l'école moyenne d'Andenne. Découvre à la bibliothèque du village le roman Afraja de Théodor Mügge. La maladie interrompt ses études en 1904. 1906-1910 : Olivier lit énormément : des auteurs latins et grecs, mais aussi J.J. Rousseau, Tolstoï et Romain Rolland. En autodidacte assoiffé de connaissances, il se passionne pour diverses sciences, de l'anthropologie à la sociologie, de l'astronomie à la botanique... 1911-1914 : Olivier fait la découverte du monde ouvrier : il est engagé comme carrier, puis comme peseur. Il devient ensuite employé à la comptabilité. Son père meurt en 1912. Il épouse Magdeleine Hubeaux, dont il aura une fille, Yvette. En août 1914, les Allemands massacrent les hommes de la famille Hubeaux. Olivier parvient à s'enfuir. 1916 : Publication de Pour mes amis, sous le pseudonyme de Jean Tousseul, qui sera désormais son nom d'écriture. 1917-1919 : Prises de positions pacifistes. Eekhoud préface La mort de petite Blanche. Le 10 décembre 1918, il est arrêté «pour propos défaitistes». Non-lieu prononcé le 10 avril 1919. Des écrivains ont pris sa défense. Jean Tousseul mène alors une activité de journaliste engagé. 1920-1922 : Il quitte son épouse et se met en ménage avec Mathilde Briamont. Le fiancé de celle-ci ouvre le feu sur lui, à Liège, dans un café, et blesse mortellement un client. La mélancolique aventure paraît, avec une préface de Barbusse. Jean Tousseul habite à Bruxelles, est candidat du Parti Ouvrier Belge à la Chambre et employé au Syndicat national du personnel des Chemins de fer. Il collabore à plusieurs journaux et revues. 1923 : Vit à Schaerbeek et devient rédacteur au Messager de Bruxelles. Il est aussi jardinier dans une pépinière. 1924 : Prix du Brabant pour un manuscrit, La maison perdue, qui sera publié deux ans plus tard. Parution de La cellule 158. 1926-1930 : Il fait un séjour à la côte belge pour soigner une dépression nerveuse. Il quitte son emploi et s'installe à Machelen avec Mathilde, qu'il épouse en 1928. Il se consacre désormais exclusivement à la littérature. Le village gris, premier volume de la série de Jean Clarambaux, est publié à Paris, chez Rieder. Le Grand Prix d'Art Wallon lui est attribué pour ce livre. Mort de son frère. 1930-1933 : Publie volume sur volume : romans, contes, nouvelles, récits... 1933 : Séjourne à Paris. La Nation belge et La vie wallonne accueillent ses collaborations. 1936 : Mort de sa mère qui vivait à Machelen. 1937 : Jean Tousseul reçoit le Prix triennal de littérature. 1938 : Il entame la publication du premier volume de la série consacrée à François Stiénon (trois tomes). 1940-1941 : La guerre agit négativement sur sa santé et sur son moral. Devient «collaborateur libre attaché au Musée de Mariemont». Il s'y rendra chaque mois jusqu'en 1943. 1943 : Jean Tousseul est sollicité pour adhérer à deux associations d'obédience nazie. Il refuse. De plus en plus déprimé, il quitte Machelen (il y a passé dix-sept ans) et retourne s'installer dans le village de son enfance, à Seilles, en novembre. 1944 : Atteint d'une affection pulmonaire, il décède le 9 février. Il a à peine 53 ans...

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Basile et Isabel sont des faux jumeaux de presque 12 ans qui apprennent à vivre avec leur papa et leur tante Amélie depuis la disparition de leur mère. Malgré leur gémellité et les mêmes lettres qui composent leur prénom, les frère et sœur sont très différents : l’une est en fusion avec son GSM, à l’affût de l’actualité de sa star préférée et peut parfois être plongée dans un mutisme de plusieurs jours, tandis que l’autre est un solitaire qui aime l’école et est toujours fourré avec son seul et unique ami Ludo. Isabel est vraiment différente de moid’abord évidemment puisqu’elle est une fille.Elle est blonde avec plein de taches de rousseuret moi j’ai des cheveux noirs comme mon papaquand il avait vingt ans sur les photographies.Elle rit quand je pleure ; elle a beaucoup d’amieset moi, je n’en ai qu’un (quand il veut bien de moi).Elle est plutôt bavarde et je suis silencieux.Elle aime le dessin, le sport et la gymnastique,moi, les cours de français et de géographie. Depuis le décès inopiné de leur mère, leur vie a changé : les jumeaux partagent moins qu’avant leurs petites histoires, leur papa ne fait plus le sot comme avant et leur tante Amélie, une ancienne aventurière un brin grande gueule, prend soin de chacun pour panser leurs blessures. Ils peuvent évoquer leur maman quand ils le souhaitent, mais ils le font peu, leur père leur rappelle pourtant régulièrement qu’ils sont les enfants de la belle Monna Lisa… J’ai parfois l’impression que Papa fait semblantsemblant d’être joyeux, semblant d’être avec nous,semblant d’avoir le temps, semblant de nous parler,semblant de m’écouter, semblant d’être un papa. Il n’est vraiment ainsi que depuis le jour oùMaman n’est pas venue nous chercher à l’école. Il porte une tristesse à l’intérieur des yeuxqui ralentit ses gestes et même ses sourires. Mon père est écrivain de livres pour enfants.Il est poète aussi, mais ça ne se voit pas.Depuis qu’on est petits, je crois qu’il nous observeet met dans ses romans un petit peu de nous… Le nouvel opus de Karel Logist est un court récit écrit intégralement en alexandrins non rimés, qui confèrent un rythme légèrement poétique à l’histoire tout en la rendant accessible pour les jeunes lecteurs de 8-9 ans. Le titre Le jour où maman n’est pas venue nous chercher à l’école est quelque peu trompeur, il laisse présager une histoire qui commencera à la disparition de la mère, or il n’en est rien. Elle est absente depuis presque un an et nous lisons la nouvelle vie qui s’est organisée depuis cet événement douloureux. Outre le deuil auquel la famille fait face, la petite Isabel traverse un moment éprouvant, elle envoie des signaux maladroits de détresse que son frère ne peut pas décoder, trop petit qu’il est pour déceler la gravité de la situation. Les adultes verront-ils à temps la détresse d’Isabel pour la protéger du pire ? C’est ce que vous découvrirez dans cette histoire douce teintée de touches de mélancolie. Séverine Radoux Plus d’information Il y a un an, la maman de Basile et Isabel est morte dans un accident de voiture. Depuis, tante Amélie vit avec eux pour aider leur papa. Ils sont jumeaux et ont bientôt 12 ans. Isabel est enfermée dans sa chambre, elle pleure. Elle confie à Basile que monsieur Bruno, son instituteur, a confisqué son téléphone. De toute façon, plus rien ne va pour Isabel. Elle communique moins, est souvent triste ou fâchée, et ses notes baissent. Tout cela l'éloigne de Basile. D'une certaine manière, quand il a perdu sa maman, Basile a gagné son meilleur ami. Avec Ludo, il a inventé un jeu « danger sur la savane ». Tante Amélie s'inquiète pour Isabel, et leur papa également. Basile finit par en parler à Ludo, puisqu'il est le fils de monsieur Bruno, espérant récupérer le téléphone confisqué et le sourire de sa soeur. Mais rien ne se passe comme prévu : monsieur Bruno débarque à la maison et va parler avec les adultes. (fin : Il apparait qu'Isabel était harcelée par des filles jalouses de son téléphone. Elle va changer de classe et récupère son précieux engin. Avec leur père et Tante Amélie, ils vont jusqu'au cimetière et déposent un cadeau, secret lui aussi, pour leur maman.)…