Cette histoire est née au bord d’une rivière, alors que regardant l’eau qui dévalait, je me disais qu’elle n’était jamais la même. Elle s’écoule, elle nous renvoie à l’éphémère.
Ce roman nous conte les relations et les non-dits d’un groupe de femmes qui s’isolent dans un chalet afin de vivre une passion partagée, la pêche à la mouche. Leurs retrouvailles sont comme un rituel dont l’auteur joue pour raconter leurs solitudes dans toutes ses conjugaisons, mais aussi leurs choix, leurs résistances et mensonges, leurs violences. En quête d’apaisement, au fil de l’eau, elles tentent de se retrouver. Une tension plane sur ce week-end là, où la vie et la mort affleurent plus qu’à l’ordinaire. Pour certaines, ce sera l’occasion d’en sortir plus lucide.
Frédérique Dolphijn explore une écriture au plus proche de l’intimité de ses personnages, qui entretiennent un lien fort à une nature qui les porte, les dépasse et leur donne aussi la force de vivre. Une écriture imagée qui, par petites touches atmosphériques, emmène le lecteur dans un univers quasi cinématographique.
Autrice de Là où l’eau touche l’âme
Lucie, Violette, Olivia et les autres. Un groupe de femmes que l’on souhaiterait assurément rencontrer et pas seulement parce qu’elles se réunissent pour des parties de pêche à la mouche. D’emblée une amorce inattendue pour ce roman plein d’originalités que de nous présenter un cercle féminin de « pêcheuses » à la ligne surnommée les Women Fly Fishing. Pour échapper, l’espace d’un week-end, au quotidien enserré entre la famille et le boulot, ces amies ont pris l’habitude de se rassembler dans un chalet au bord de l’eau pour s’adonner à leur hobby. Nous les retrouvons à ce moment-là, en fin de semaine, en plein préparatif de leur Fishing Party. Avec intelligence, Frédérique Dolphijn campe le décor et dessine les contours de ces femmes modernes de la…
Sur rien mes lèvres tente de marquer une certaine inadéquation de l’être au monde.…