Une romancière de légende se raconte…
Décembre 1926. Agatha Christie, alors écrivaine à succès, disparaît sans laisser de traces. Toute la presse britannique s’empare du drame et une véritable enquête, digne de ses meilleurs romans, est menée pour la retrouver. Suicide d’une femme délaissée, meurtre commandité par son époux infidèle ou coup de publicité d’une romancière voulant renforcer le succès de ses livres ? Les hypothèses ne manquent pas pour élucider l’affaire et surtout tenter de résoudre l’énigme Agatha Christie…
Romancière de génie, femme libre et indépendante, le personnage d’Agatha Christie n’a cessé de fasciner, tant par son oeuvre que par ce qu’elle a incarné pour la société anglaise et pour son époque. Réalisé par Chantal van den Heuvel et Nina Jacqmin, ce bel ouvrage, construit comme une enquête de la romancière, nous raconte autant le destin d’une femme d’exception qu’ il est une ode à l’écriture et à la capacité de créer. Les autrices se sont davantage attachées à l’Agatha intime plutôt qu’à la fabuleuse production littéraire de la reine du crime. Une Agatha dont le riche imaginaire, qui puise ses racines dans une enfance pleine de fantaisie, lui a permis d’affronter le réel, les pertes qu’inflige la vie, les amours trahies. Car derrière l’image « so british » d’une respectable lady se cachait sans doute une petite fille qui n’a pas voulu grandir. Et s’il était là, le mystère de Dame Agatha Christie et de sa prodigieuse créativité ?
Auteur de La mystérieuse affaire Agatha Christie
Illustrateur de La mystérieuse affaire Agatha Christie
Le riche et excentrique Constantin Philibert laisse à ses trois neveux un curieux testament.…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…