Le jeune Aubain supporte mal la comparaison avec son frère aîné disparu aux premiers jours de la Grande Guerre. Au point qu’il se demande qui il est vraiment. Peut-il apaiser son désarroi dans un village où les cicatrices du conflit sont encore douloureuses ? Est-ce que la bonhomie des uns, l’affection et la sagesse des autres l’emporteront sur la malveillance et le découragement ? À qui confier ses tourments ? Heureusement, la Lesse est là, dans toute sa beauté, confidente, conseillère, mais la rivière aussi peut parfois être jalouse…
Auteur de La morsure du feu
Premières images de La morsure du feu : un matin de septembre 1929, où « la campagne ruisselle de soleil. Il y a plein de papillons et quantité de petites sauterelles, des chants d’oiseaux ; les hirondelles plongent vers l’eau pour en avaler une goutte au passage puis rebondissent en plein ciel, signant une arabesque fulgurante entre les ramures des aulnes et des saules. L’été jette toutes ses dernières forces en septembre ».Première rencontre avec Aubain, bientôt quinze ans, « militant de l’école buissonnière » (il ferait volontiers aussi l’église buissonnière !), vagabondant par les prés, les bois et surtout les rives de la Lesse, « confidente de ses rêves et de ses peines », au grand dam de sa mère, Fine,…