La moisson des orges

RÉSUMÉ

« On engrange que ce qu’on peut », affirme un personnage de La Moisson des Orges. Parfois, on cherche un champ de blés, mais on ne récolte que la moisson des orges… Autrement dit, il faut accepter ses limites. Dans cette saga familiale, Luc est amoureux d’une mère et de sa fille. Toutes deux vont mourir, et il rejoint Paris pour se marier avec une femme qu’il n’aime pas. Toute sa vie est marquée par une recherche perpétuelle de lui-même, par une inquiétude qui se prolonge chez ses enfants. Sans doute le reflet de l’époque, car le roman se déroule durant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du terrible bombardement de Dunkerque en 1940. Mais il est aussi le reflet de cette réflexion sur la complexité humaine qui traverse toute l’œuvre de Marie-Thérèse Bodart, marquée par une vigueur mêlée de sensibilité et, toujours, inscrite dans la vie la plus prosaïque et quotidienne.

Marie-Thérèse Bodart a tenu un journal intime (à ce jour inédit), depuis l’âge de seize ans, et durant presque cinquante ans (entre 1926 et 1974). Même si l’histoire est imaginaire, La Moisson des orges est un écho aux années de guerre vécues par la romancière, avec son mari et sa petite fille (qu’elle transcrit dans son journal).

À PROPOS DE L'AUTEUR
Marie-Thérèse Bodart

Auteur de La moisson des orges

Marie-Thérèse Bodart née Marie-Thérèse Guillaume a vu le jour, le 7 août 1909 à Arlon. Sa famille était originaire de Paris et de Habay. Elle fit des Études de philosophie et lettres à L'U.L.B, puis devient professeur d'histoire au Lycée d'Ixelles à Bruxelles. Elle épousa Roger Bodart (poète). En 1939, naissance d'une fille, Anne, qui deviendra écrivain sous le nom d'Anne Richter. Françoise, sa deuxième fille, naîtra en 1945. Marie-Thérèse Bodart est décédée le 10 août 1981 à Bruxelles.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "La moisson des orges"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Une adolescence en Gueldre

Ange Vincent relate dans ses carnets son adolescence…

Les Navigateurs de l’infini, précédé de Les Xipéhuz

En deux récits emblématiques parcourant quarante ans d’écriture, ce recueil propose une synthèse de l’imaginaire scientifique de J.-H. Rosny aîné. Dans le lointain passé des Xipéhuz, il imagine la rencontre entre des peuplades préhistoriques et une forme de vie non-organique d’une saisissante altérité. Dans le futur stellaire des Navigateurs de l’infini et des Astronautes, il décrit les premiers voyages de l’Homme sur Mars. À la tête d’une œuvre visionnaire et intemporelle, Rosny aîné déploie ainsi son imaginaire dans le temps et dans l’espace pour interroger notre place dans l’univers. L’auteur y pose les bases d’une réflexion audacieuse sur l’humanité, sa singularité et son devenir. Un ensemble de questions au cœur de la science-fiction à naître et dont il apparaît aujourd’hui comme un des pères fondateurs.…

La femme cougar

Pendant que Cédric commençait le montage de la garde-robe, Karine est allée dans la salle de bains. Elle s'est…