Entourée d’un jardin en forme de jungle au bord d’une rivière, une vieille demeure au fin fond de la campagne. Dans cette maison, des plantes, partout, et des aquariums où des poissons poursuivent leur tranquille et fascinant ballet. Deux personnes vont se rencontrer là. L’une ne possède rien. L’autre, qui possédait tout, a tout perdu. La question, pour Gaby et Simon, sera sans doute de savoir ce qui a vraiment de la valeur pour eux.
Auteur de La misère se porte bien
Dès le titre, le dernier roman en date de Francis Dannemark joue de la polysémie : « misère » s’inscrit dans le domaine de la botanique et non de l’état de pauvreté. Nom familier du Tradescantia zebrina, cette plante vivace, si elle n’est pas contenue, (…) peut devenir envahissante.Dannemark est poète avant tout. Dès les premières lignes de La misère se porte bien, l’évocation d’un ciel d’avril qui « hésitait », nous immerge dans celui-ci, nous en enveloppe, nous hypnotise de ces « diverses combinaisons de bleu lumineux, d’ardoise, de blanc mousseux, de gris profond (…) jusqu’à ce qu’en quelques secondes, le ciel ne fut plus qu’une immense masse nuageuse attirée…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…
Angélica, une jeune infirmière en mal de vivre, quitte son amant et son pays pour fuir en Afrique,…