À ceux qui ont de bon coeur enterré le Théâtre Provisoire qui fut un des fleurons les plus actifs de ce qu’on a appelé le « Jeune Théâtre » dans les années 1970, en Belgique, mais à ceux aussi qu’intéresse la création au présent, nourrie par la mémoire du passé, Patrick Roegiers raconte avec allant, sans merci et sans concessions, mais non sans ironie, comment ce qui est provisoire dure alors même qu’on le croit disparu, et comment disparaissent sans les mots ceux qui ont le tort de ne croire qu’au pouvoir pour contrer l’éphémère.
Auteur de La mémoire courte : Conversation sur le Théâtre Provisoire
Anthologie du surréalisme belge
« Le mot “surréalisme” ne signifie rien pour moi », déclarait Magritte, alors que son ami Nougé acceptait l’étiquette « pour les commodités de la conversation ».…