L’immeuble bruxellois où habite l’inspecteur Côme ne s’anime vraiment que pendant la soirée. Mais ce soir-là… un coup de feu. Dans un placard, le cadavre d’un inconnu. Lequel des locataires soupçonner ? Quelles intrigues et quels secrets se cachent derrière les portes de ces dix appartements ? Steeman agence son récit comme un orfèvre, et c’est l’âme de la maison qui s’éveille. Si vous entrez, faites attention : le mystère est dans l’escalier.
Auteur de La maison des vieilles
La réédition d’une œuvre de Stanislas-André Steeman est toujours bienvenue. Elle rend aussi justice à un pionnier du roman policier moderne et à un écrivain que la critique française, rappelons-le, avait comiquement qualifié de « Simenon belge ». Une bourde porteuse toutefois d’une référence qui ne manque pas de pertinence.La maison des veilles, paru en 1939, et à nouveau réédité aujourd’hui dans la collection « Espace Nord », tourne autour d’un double crime que l’auteur installe dans le quartier bruxellois de la Porte de Namur. (Ce dont, à l’époque, les habitants du cru se sont émus au nom de l’honorabilité des lieux, oublieux d’un récent assassinat, bien réel celui-là, ou encore du crime fameux –…
Michel ne sait plus que faire. Son épouse, Léa, s’éloigne à grands pas de lui sans se retourner. Elle…