La Maison de David | Objectif plumes

La Maison de David

PRIX
  •   Prix triennal du roman de la Communauté française, 2006-2010
À PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Lambert

Auteur de La Maison de David

Michel Lambert est né en 1947 à Aïcha, dans l'ex-Congo belge. La légende familiale veut que son père, ingénieur dans une mine d'or, ait appris sa naissance par tam-tam, répercutée de village en village depuis la maternité. Retour en Belgique en 1948. Installation à Anvers puis à Liège, où il fera ses études secondaires et universitaires (licence en administration des affaires) tout en pratiquant de nombreux sports, le cross-country en particulier. Il se marie en 1972, deux enfants naissent, et la famille émigre vers le Brabant wallon. Pendant plus de vingt ans, il exerce la profession de journaliste dans un hebdomadaire bruxellois. Ensuite il entre dans un cabinet ministériel à la Région wallonne. Parallèlement à ses activités professionnelles, il anime de nombreux ateliers d'écriture en centre culturel, en prison et surtout dans des centres de santé mentale. Enfin, il organise le prix Renaissance de la nouvelle, dont il est un des fondateurs. Il débute en littérature assez tardivement, en 1987, avec un recueil de nouvelles : "De très petites fêlures", prix de l'Union des Éditeurs de langue française. En 1988 paraît son premier roman, "Une vie d'oiseau", qui obtient le prix Rossel. Depuis, il alterne les parutions, publiant tantôt un recueil de nouvelles, tantôt un roman. Entre ses romans et ses nouvelles apparaissent de nombreux points communs : une écriture sobre, des personnages souvent en crise, incapables de communiquer, un désespoir mâtiné d'humour, le refus de tout jugement et de tout pathos, bref un univers qui privilégie la fragilité, l'endurance et le questionnement. Lauréat d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse de création 2020  

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "La Maison de David"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Perversus

Je suis entré deux fois dans Perversus , ce qui signifie que j’en suis sorti. La première fut aisée…

Les Duppont ne courent pas les rues

On n’arrête pas le progrès ! Vous connaissez bien…

Le jour où maman n’est pas venue nous chercher à l’école

Basile et Isabel sont des faux jumeaux de presque 12 ans qui apprennent à vivre avec leur papa et leur tante Amélie depuis la disparition de leur mère. Malgré leur gémellité et les mêmes lettres qui composent leur prénom, les frère et sœur sont très différents : l’une est en fusion avec son GSM, à l’affût de l’actualité de sa star préférée et peut parfois être plongée dans un mutisme de plusieurs jours, tandis que l’autre est un solitaire qui aime l’école et est toujours fourré avec son seul et unique ami Ludo. Isabel est vraiment différente de moid’abord évidemment puisqu’elle est une fille.Elle est blonde avec plein de taches de rousseuret moi j’ai des cheveux noirs comme mon papaquand il avait vingt ans sur les photographies.Elle rit quand je pleure ; elle a beaucoup d’amieset moi, je n’en ai qu’un (quand il veut bien de moi).Elle est plutôt bavarde et je suis silencieux.Elle aime le dessin, le sport et la gymnastique,moi, les cours de français et de géographie. Depuis le décès inopiné de leur mère, leur vie a changé : les jumeaux partagent moins qu’avant leurs petites histoires, leur papa ne fait plus le sot comme avant et leur tante Amélie, une ancienne aventurière un brin grande gueule, prend soin de chacun pour panser leurs blessures. Ils peuvent évoquer leur maman quand ils le souhaitent, mais ils le font peu, leur père leur rappelle pourtant régulièrement qu’ils sont les enfants de la belle Monna Lisa… J’ai parfois l’impression que Papa fait semblantsemblant d’être joyeux, semblant d’être avec nous,semblant d’avoir le temps, semblant de nous parler,semblant de m’écouter, semblant d’être un papa. Il n’est vraiment ainsi que depuis le jour oùMaman n’est pas venue nous chercher à l’école. Il porte une tristesse à l’intérieur des yeuxqui ralentit ses gestes et même ses sourires. Mon père est écrivain de livres pour enfants.Il est poète aussi, mais ça ne se voit pas.Depuis qu’on est petits, je crois qu’il nous observeet met dans ses romans un petit peu de nous… Le nouvel opus de Karel Logist est un court récit écrit intégralement en alexandrins non rimés, qui confèrent un rythme légèrement poétique à l’histoire tout en la rendant accessible pour les jeunes lecteurs de 8-9 ans. Le titre Le jour où maman n’est pas venue nous chercher à l’école est quelque peu trompeur, il laisse présager une histoire qui commencera à la disparition de la mère, or il n’en est rien. Elle est absente depuis presque un an et nous lisons la nouvelle vie qui s’est organisée depuis cet événement douloureux. Outre le deuil auquel la famille fait face, la petite Isabel traverse un moment éprouvant, elle envoie des signaux maladroits de détresse que son frère ne peut pas décoder, trop petit qu’il est pour déceler la gravité de la situation. Les adultes verront-ils à temps la détresse d’Isabel pour la protéger du pire ? C’est ce que vous découvrirez dans cette histoire douce teintée de touches de mélancolie. Séverine Radoux Plus d’information Il y a un an, la maman de Basile et Isabel est morte dans un accident de voiture. Depuis, tante Amélie vit avec eux pour aider leur papa. Ils sont jumeaux et ont bientôt 12 ans. Isabel est enfermée dans sa chambre, elle pleure. Elle confie à Basile que monsieur Bruno, son instituteur, a confisqué son téléphone. De toute façon, plus rien ne va pour Isabel. Elle communique moins, est souvent triste ou fâchée, et ses notes baissent. Tout cela l'éloigne de Basile. D'une certaine manière, quand il a perdu sa maman, Basile a gagné son meilleur ami. Avec Ludo, il a inventé un jeu « danger sur la savane ». Tante Amélie s'inquiète pour Isabel, et leur papa également. Basile finit par en parler à Ludo, puisqu'il est le fils de monsieur Bruno, espérant récupérer le téléphone confisqué et le sourire de sa soeur. Mais rien ne se passe comme prévu : monsieur Bruno débarque à la maison et va parler avec les adultes. (fin : Il apparait qu'Isabel était harcelée par des filles jalouses de son téléphone. Elle va changer de classe et récupère son précieux engin. Avec leur père et Tante Amélie, ils vont jusqu'au cimetière et déposent un cadeau, secret lui aussi, pour leur maman.)…