Autrice de La Louvière 2050
Martine COLAS est à la fois écrivaine, scénariste et réalisatrice liégeoise.
L’auteure a 5 livres à son actif : Secrets…, Un mari de trop, L’Ange de la mort, L’Illusion et La Louvière 2050.
Elle a également réalisé 7 films de format court-métrage : La nuit des secrets, Jeu de rôle, Le rêve, Mauvaise fréquentation, Face à elle, Sang témoin et L’ange de la mort.
Plusieurs films ont déjà remporté des prix et ont été présentés au Short Film Corner du Festival de Cannes et du Festival de Clermont-Ferrand, entre autres.
Martine anime, en ligne ou en présentiel, des conférences, des tables rondes sur les thèmes abordés dans ses récits (les pervers narcissiques, la solitude, le harcèlement, la résilience…) et donne également des formations pour les adultes et les adolescents (écrire et publier un livre, réaliser un film…)
Toutes ses fonctions, Martine Colas les pratique avec passion et ténacité. Son écriture est concise et précise. Elle aime les thrillers psychologiques, entre autres. À chaque fois, les lecteurs découvrent ses œuvres 100 % originales.
Myriam Mallié , figure importante et pionnière du travail du conte en Belgique, poursuit…
Quatorze récits dans lesquels le fantastique se mêle au drolatique et à l'onirique. D'étranges…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…