La littérature prend le maquis


RÉSUMÉ

Devant le peu d’exigence du public et l’intronisation de la médiocrité dans l’arène médiatique, la littérature n’a que la ressource de l’esquive; elle prend le maquis pour se sauvegarder elle-même, vivre à sa guise, continuer de développer dans ses ouvrages des perspectives de plaisir et d’élargissement dans la présence à soi-même au monde. Jean-pierre Otte dénonce les méfaits de la culture par tous l’exception culturelle et autres petites infamies en art et en littérature, le parasitisme et l’onanisme oculaire. En même temps il s’efforce de comprendre l’avilissement et la platitude comme un étape nécessaire dans un processus de renouvellement. c’est dans l’ombre, en coulisse, en marge, que s’invente une culture nouvelle, libre, forte et fertile dont nous avons la plus grande nécessité dans le temps et la rupture et du passage.


À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Pierre Otte
Auteur de La littérature prend le maquis
Né en 1949 à Ferot-Ferrières, dans les Ardennes liégeoises, vit aujourd'hui dans le Lot, à Larnagol, au domaine d'Arnal – un hameau sur les causses où il réunit de temps à autre des philosophes et des biologistes pour des séances de travail et des échanges d'idées et de perspectives. Avide de savoir, il étudie des disciplines diverses et variées telles que la biologie, la philosophie et les mythologies du monde. Encouragé à ses débuts d'écriture par des écrivains tels que André Pieyre de Mandiargues, Marcel Thiry, Louis-René des Forêts, Bernard Noël et Anaïs Nin. En 1976, paraît son premier roman, «Le cœur dans sa gousse» et dès 1978, il vit exclusivement de sa plume et de sa voix : - chroniqueur dans les journaux (La Libre Belgique, Le Monde dans les années 80 ; plus récemment dans Le Nouvel Observateur, L'Express, Notre Histoire) ; -conteur à la radio (RTBF, France Culture) et en spectacle, accompagné par un contrebassiste à l'archet. De 1990 à 2000, conférencier régulier dans plusieurs Universités espagnoles et pour l'Alliance française en Europe de l'Est. Spécialiste des mythes de la création, il les a transcrits pendant une dizaine d'années dans les «Matins du Monde». Il s'adonne aussi à la botanique et à l’observation des insectes et manifeste son allégresse de vivre dans ses «Histoires du plaisir d'exister». Jean-Pierre Otte a reçu le prix Nature de la Fondation de France, jury présidé par Jean Dorst de l’Institut des Sciences naturelles; prix décerné pour la rigueur scientifique et la qualité littéraire de ses ouvrages en botanique et en entomologie. Certains de ses livres ont été traduits en Chine, aux Etats-Unis, en Allemagne, Grèce, Italie... Une vingtaine de mémoires et de thèses universitaires ont déjà été consacrés à son œuvre. En même temps qu'écrivain, le voilà peintre ("J'écris en automne-hiver, je peins au printemps et en été."). Il se lie d'amitié avec Raoul Ubac et Serge Vandercam, et poursuit une recherche inventive par des «Œuvres au noir», une série «D'or et d'Ombre», des techniques mixtes sur papier et sur toile, et tout récemment, des peintures à la cire. 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Christian Dotremont, La pierre et l'oreiller John Cowper Powys, Les enchantements de Glastonbury

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