Devant le peu d’exigence du public et l’intronisation de la médiocrité dans l’arène médiatique, la littérature n’a que la ressource de l’esquive; elle prend le maquis pour se sauvegarder elle-même, vivre à sa guise, continuer de développer dans ses ouvrages des perspectives de plaisir et d’élargissement dans la présence à soi-même au monde. Jean-pierre Otte dénonce les méfaits de la culture par tous l’exception culturelle et autres petites infamies en art et en littérature, le parasitisme et l’onanisme oculaire. En même temps il s’efforce de comprendre l’avilissement et la platitude comme un étape nécessaire dans un processus de renouvellement. c’est dans l’ombre, en coulisse, en marge, que s’invente une culture nouvelle, libre, forte et fertile dont nous avons la plus grande nécessité dans le temps et la rupture et du passage.
Auteur de La littérature prend le maquis
Né en 1949 dans la province de Liège, l’auteur a commencé par écrire de courts récits, des fables et des poèmes. Après avoir vécu à Bra-sur-Lienne, il s’est fixé à Carjac. La plupart de ses textes sont publiés par Robert Laffont.
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