La littérature prend le maquis


RÉSUMÉ

Devant le peu d’exigence du public et l’intronisation de la médiocrité dans l’arène médiatique, la littérature n’a que la ressource de l’esquive; elle prend le maquis pour se sauvegarder elle-même, vivre à sa guise, continuer de développer dans ses ouvrages des perspectives de plaisir et d’élargissement dans la présence à soi-même au monde. Jean-pierre Otte dénonce les méfaits de la culture par tous l’exception culturelle et autres petites infamies en art et en littérature, le parasitisme et l’onanisme oculaire. En même temps il s’efforce de comprendre l’avilissement et la platitude comme un étape nécessaire dans un processus de renouvellement. c’est dans l’ombre, en coulisse, en marge, que s’invente une culture nouvelle, libre, forte et fertile dont nous avons la plus grande nécessité dans le temps et la rupture et du passage.




AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "La littérature prend le maquis"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Charles Delaite

Hommage rendu au peintre luxembourgeois Charles Delaite.

Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature

À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'œuvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…