Jean-Jacques a perdu la tête… Jean-Jacques a perdu la tête au sens propre comme au figuré. Sinon, comment expliquer cette tentative désespérée de fumer par le cul ? Toutefois, s’il a perdu la tête, il n’a pas perdu l’esprit. Et, une fois le cul guéri, il part à la recherche de son faciès. Accompagné de son chat, Créveton, il met cap au sud, bien décidé à recouvrer la face. Il savoure les joies de l’aventure, de la liberté, et finit par s’installer dans un village aux…
Auteur de la Head Company
Née le 18 septembre 1979 à Etterbeek
Académie Beaux-Arts, Illustration-BD, Bruxelles
Je me diversifie beaucoup dans mes techniques. Je travaille autant à l’ordinateur qu’à l’acrylique. Je dessine ou je couds, peu importe. Parfois je fais même du volume… L’important c’est que ça m’amuse !
La guerre des Sambre – Hugo & Iris : Printemps 1830, Le mariage d’Hugo (Chapitre 1)
A son suicide, Hugo Sambre laisse un manuscrit rédigé depuis le début des années 1830 sur l'histoire maudite de sa famille. Il y raconte son mariage arrangé avec Blanche Dessang, sa nomination peu après par son beau-père à la tête de l'usine des charbonnages du Hainaut, sa découverte dans…
Au Monteguana, sombre journée pour le général Diego, président à vie et vigoureux protecteur du peuple.…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…