La Guerre du feu

RÉSUMÉ

Les Oulhamr fuyaient dans la nuit épouvantable. Fous de souffrance et de fatigue, tout leur semblait vain devant la calamité suprême : le Feu était mort. Ils relevaient dans trois cages, depuis l’origine de la horde ; quatre femmes et deux guerriers le nourrissaient nuit et jour…

À PROPOS DE L'AUTEUR
J.-H. Rosny aîné

Auteur de La Guerre du feu

J.-H. Rosny aîné est le pseudonyme le plus connu de Joseph Henri Honoré Boex, né à Bruxelles le 17 février 1856. Après des études scientifiques et un voyage à Londres, où il se marie, il s'installe à Paris en 1883 et y reste jusqu'à sa mort en 1940. Il publie son premier texte, une nouvelle intitulée « Sur le calvaire », dans l'éphémère Revue Moderniste en 1885 sous le pseudonyme de J.-H. Boèce. L'année suivante sort un roman de mœurs inspiré de son expérience londonienne : Nell Horn de l'armée du Salut.. Bien que le tirage de cette première incursion romanesque soit tout à fait confidentiel et les ventes limitées, l'auteur est salué par la critique comme une nouvelle figure du mouvement naturaliste. Une reconnaissance qui lui ouvre les portes, quelques années plus tard, de l'Académie Goncourt dont il est président de 1926 à sa mort. En 1887, il entame une collaboration littéraire avec son frère Séraphin Justin François Boex. Ils publient de nombreux contes, nouvelles et romans sous le pseudonyme commun de J.-H. Rosny. Les deux frères s'illustrent dans différents genres allant de l'essai historique au récit fantastique, en passant par des textes naturalistes et préhistoriques. Leur collaboration prend fin en 1908, date à laquelle, Rosny aîné reprend la plume seul. Il signe, à partir de 1909 dans le mensuel Je sais tout, son texte le plus célèbre : La Guerre du feu. Il publie ensuite des dizaines de textes comme Les Navigateurs de l'infini en 1925, considéré comme l'un de ses chef-d’œuvres. Au-delà de ses fonctions à l'Académie Goncourt, Rosny aîné reste dans l'histoire littéraire comme l'un des fondateurs de plusieurs genres populaires : le roman préhistorique et, surtout, la science-fiction. Son roman Les Xipéhuz, publié en 1887, est aujourd'hui considéré comme l'un des premiers récits de science-fiction moderne. Il est aussi le premier roman préhistorique de l'auteur puisqu'il met en scène des peuples nomades durant la préhistoire en guerre avec une forme de vie intelligente et non-organique. Bien qu'il ne soit pas stipulé explicitement dans le texte que cette vie soit d'origine extraterrestre, la représentation d'une espèce à l'altérité aussi marquée et sans inscrire son existence dans une forme de surnaturel propre au fantastique ou au religieux, est inédite. Naturalisé français, il a toujours gardé la nationalité belge. Décoré de l'Ordre national de la Légion d'honneur, il a donné son nom à l'un des principaux prix littéraires français dans le domaine des littératures de l'imaginaire. Le prix Rosny aîné récompense, depuis 1980, des œuvres de science-fiction francophones.

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Le livre des possibles

En janvier 1943, Justine, étudiante en physique à Grenoble, rentre pour le weekend chez ses parents. Dans le train qui l’y emmène, les claquements de la porte du cabinet de toilette la poussent à quitter son compartiment et à s’enhardir vers le lieu ; elle y découvre un bébé. Elle cherche une explication dans la cabine, puis à l’intérieur du couffin, soulève prudemment la couverture et trouve une paire de chaussons d’un blanc immaculé, un biberon en verre surmonté d’une tête en caoutchouc de bonne qualité et, dépassant légèrement de sous l’oreiller sur lequel repose la tête de l’enfant, un livre à la couverture en cuir marron clair. Elle écourtera son voyage, débarquant en urgence pour les soins du bambin dans un bar d’Aix-les-Bains et, tout en même temps, dans la vie de Leonardo Minelli. Lui, elle et la petite Blanche, le trio qui permettra le couple quelques années durant et qui volera ensuite avec fracas tant le rôle de figurant paternel ne correspond pas au roman familial idéal du père adoptif. Les lectures se multiplient, le romanesque des vies se saisit, Blanche rencontre Émile, son Gatsby le magnifique mais lui, «  il ne lit pas, est-ce clair ?  ». Les évènements se cumulent, Cécile voit le jour, ensuite Jean. Le livre se transmet, se classe parmi les contes. Jean, le désormais Savoyard à Paris, devient «  la bonne raison  » d’Alice. Les possibles du livre familial se restaurent, prennent des allures nouvelles, une valeur inestimable. Léa et Sasha s’ajoutent à cette fable. Les pages de Blanche d’alors révèleront des possibles romanesques dont chaque lecteur est le détenteur des secrets.Une fresque sur quatre générations, une histoire de transmission, d’horizons, de rôle actif du lecteur, ce « créateur » du texte par son interprétation, ses connaissances propres et la conscience de lui-même. Des histoires évènementielles narrées où le «  livre des possibles  » se fait objet itératif, lui qui n’aura de cesse de s’écrire à mesure que la lecture se poursuit. Ce livre se réserve le droit de changer de contenu, de se contredire, d’être incomplet, de ne pas terminer ses phrases, de se moquer de tout, de changer de titre, d’auteur, de maison d’édition, de nombre de pages, de format, de couverture, d’illustrations et de tout ce qu’il jugera bon de modifier. Il décline toute responsabilité en cas d’inconfort du lecteur, d’inadéquation à ses attentes, de préjudice fait à sa sensibilité ou de malaise cardiaque. Dans ce Livre des possibles , l’autrice use de la personnification, dans le style et le contenu, ses procédés stylistiques donnent vie aux motifs de la famille, des liens, des attendus et des rôles assumés ou non. Avec une plume réaliste teintée d’un fantastique insolite, la romancière Véronique Sels offre, avec sensibilité et pointe d’humour, un récit qui célèbre l’acte créatif qu’est la lecture.…