La garçon qui vivait dans ma tête

De Gudule
À PROPOS DE L'AUTRICE
Gudule

Autrice de La garçon qui vivait dans ma tête

Née le 1 août 1945 à Ixelles - Décédée le 21 mai 2015

Formation en Arts décoratifs, Bruxelles

Gudule a écrit pour tous les âges, de l'album pour tout-petits au roman pour adultes. Ses thèmes de prédilection sont le fantastique, le conte, la nouvelle, mais elle est également l'autrice de livres d'actualité, reposant sur des faits sociaux ou politiques.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "La garçon qui vivait dans ma tête"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 9536 ) [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Le kleptomane

L'équilibre familial de Mathieu vole en éclats lorsqu'il découvre que son père, Henri,…

Julien d’Ombres (Le Royaume des Euménides, tome 1)

Julien, jeune tailleur de pierre, fuit son père trop sévère et part sur les routes avec son mainate Arthur. Il rencontre le magicien Sanctorius et sa fille la jolie Myrte, muette depuis un sortilège. Pour sauver cette dernière, Julien aura le courage d’affronter d’étranges nuages de brumes vivants, les Euménides, commandés par le sculpteur et sorcier Ikarus. Arrêtés sur une méprise par un seigneur, Julien et Sanctorius ne seront sauvés que parce que susceptibles de pouvoir aider ce seigneur. Il est en effet victime de métamorphoses en loup-garou suite à un pacte passé avec Ikarus. Parallèlement, Myrte a rencontré un ermite qui semble pouvoir passer d’un monde à un autre et ainsi cerner Ikarus. Mordu par un Euménide, Julien découvre bientôt qu’il se transforme en félin… Le narrateur de ce roman est le mainate. Dans un prologue, il se présente comme un menteur : de cette façon, le lecteur ne sait pas si l’histoire racontée est vraie ou fausse. Un ton original donc est donné, même si j’ai parfois eu du mal à situer rapidement le « je », qui n’apparaît finalement pas tant que cela puisque souvent spectateur. Julien d’Ombres est à part cela un roman fantastique assez classique, avec le thème du passage entre différents mondes récurrent dans ce genre de littérature. On notera une volonté de coller à un Moyen-Age français aussi juste que possible : société féodale, importance de la religion et répression de la sorcellerie, évocation de la construction des cathédrales de Beauvais et Notre-Dame… L’intrigue est prenante, Patrick Delperdange sait manier le suspense en ne faisant apparaître Ikarus qu’à la fin et en laissant un Julien à moitié transformé à la dernière page. Le Royaume des Euménides ne sera pas une série qui fera date, mais est un produit de bonne qualité qui cherche (un peu) à se différencier des autres aventures fantastique aujourd’hui légions. Sophie…

Le livre des possibles

En janvier 1943, Justine, étudiante en physique à Grenoble, rentre pour le weekend chez ses parents. Dans le train qui l’y emmène, les claquements de la porte du cabinet de toilette la poussent à quitter son compartiment et à s’enhardir vers le lieu ; elle y découvre un bébé. Elle cherche une explication dans la cabine, puis à l’intérieur du couffin, soulève prudemment la couverture et trouve une paire de chaussons d’un blanc immaculé, un biberon en verre surmonté d’une tête en caoutchouc de bonne qualité et, dépassant légèrement de sous l’oreiller sur lequel repose la tête de l’enfant, un livre à la couverture en cuir marron clair. Elle écourtera son voyage, débarquant en urgence pour les soins du bambin dans un bar d’Aix-les-Bains et, tout en même temps, dans la vie de Leonardo Minelli. Lui, elle et la petite Blanche, le trio qui permettra le couple quelques années durant et qui volera ensuite avec fracas tant le rôle de figurant paternel ne correspond pas au roman familial idéal du père adoptif. Les lectures se multiplient, le romanesque des vies se saisit, Blanche rencontre Émile, son Gatsby le magnifique mais lui, «  il ne lit pas, est-ce clair ?  ». Les évènements se cumulent, Cécile voit le jour, ensuite Jean. Le livre se transmet, se classe parmi les contes. Jean, le désormais Savoyard à Paris, devient «  la bonne raison  » d’Alice. Les possibles du livre familial se restaurent, prennent des allures nouvelles, une valeur inestimable. Léa et Sasha s’ajoutent à cette fable. Les pages de Blanche d’alors révèleront des possibles romanesques dont chaque lecteur est le détenteur des secrets.Une fresque sur quatre générations, une histoire de transmission, d’horizons, de rôle actif du lecteur, ce « créateur » du texte par son interprétation, ses connaissances propres et la conscience de lui-même. Des histoires évènementielles narrées où le «  livre des possibles  » se fait objet itératif, lui qui n’aura de cesse de s’écrire à mesure que la lecture se poursuit. Ce livre se réserve le droit de changer de contenu, de se contredire, d’être incomplet, de ne pas terminer ses phrases, de se moquer de tout, de changer de titre, d’auteur, de maison d’édition, de nombre de pages, de format, de couverture, d’illustrations et de tout ce qu’il jugera bon de modifier. Il décline toute responsabilité en cas d’inconfort du lecteur, d’inadéquation à ses attentes, de préjudice fait à sa sensibilité ou de malaise cardiaque. Dans ce Livre des possibles , l’autrice use de la personnification, dans le style et le contenu, ses procédés stylistiques donnent vie aux motifs de la famille, des liens, des attendus et des rôles assumés ou non. Avec une plume réaliste teintée d’un fantastique insolite, la romancière Véronique Sels offre, avec sensibilité et pointe d’humour, un récit qui célèbre l’acte créatif qu’est la lecture.…