Il y a diable et diable. Les grands, les gros, les gras, les féroces, les lubriques, les bêtes, les méchants. Puis, les autres – tous les autres dont les formes et les allures défient l’imagination. Ils sont des milliers et utilisent les tours les plus extraordinaires pour jouer aux vivants et aux morts. Peut-on y échapper ? Avec une verve et un humour qui font merveille, Gaston Compère donne ici un recueil de contes fantastiques où éclatent toutes les couleurs de l’Enfer.…
Auteur de La Femme de Putiphar
Dans ton camp : à défaut d’ailleurs
Les colonies de vacances, c’est un grand moment pour des ados de 16 ans… On peut y rencontrer ses meilleurs amis, comme ses pires ennemis. Pourtant, comme vont le découvrir Sonia, Émilie et Geoffrey, il ne faut pas juger un livre à sa couverture… Sonia, la candide, adore les histoires qui commencent et finissent bien. Son cœur d’or cache peut-être des sentiments plus noirs… Émilie, la tête brulée, préfère l’humour noir et les vilains mots. Ses dehors bravaches cachent cependant un grand sens moral… Geoffrey, le petit pervers, parle peu mais n’en pense pas moins. Il a juste besoin d’un coup de pied au derrière pour révéler ses talents… Dans Ton Camp, écrit par trois amis écrivains, raconte avec une bonne dose d’humour et d’autodérision, à quoi aurait pu ressembler leur rencontre il y a plus de dix ans, sur fond de fantastique et de folie douce. Les colonies de vacances, c’est un grand moment pour des ados de 16 ans… On peut y rencontrer ses meilleurs amis, comme ses pires ennemis. Pourtant, comme vont le découvrir Sonia, Émilie et Geoffrey, il ne faut pas juger un livre à sa couverture… Sonia, la candide, adore les histoires qui commencent et finissent bien. Son cœur d’or cache peut-être des sentiments plus noirs… Émilie, la tête brulée, préfère l’humour noir et les vilains mots. Ses dehors bravaches cachent cependant un grand sens moral… Geoffrey, le petit pervers, parle peu mais n’en pense pas moins. Il a juste besoin d’un coup de pied au derrière pour révéler ses talents… Dans Ton Camp, écrit par trois amis écrivains, raconte avec une bonne dose d’humour et d’autodérision,…
Julien d’Ombres (Le Royaume des Euménides, tome 1)
Julien, jeune tailleur de pierre, fuit son père trop sévère et part sur les routes avec son mainate Arthur. Il rencontre le magicien Sanctorius et sa fille la jolie Myrte, muette depuis un sortilège. Pour sauver cette dernière, Julien aura le courage d’affronter d’étranges nuages de brumes vivants, les Euménides, commandés par le sculpteur et sorcier Ikarus. Arrêtés sur une méprise par un seigneur, Julien et Sanctorius ne seront sauvés que parce que susceptibles de pouvoir aider ce seigneur. Il est en effet victime de métamorphoses en loup-garou suite à un pacte passé avec Ikarus. Parallèlement, Myrte a rencontré un ermite qui semble pouvoir passer d’un monde à un autre et ainsi cerner Ikarus. Mordu par un Euménide, Julien découvre bientôt qu’il se transforme en félin… Le narrateur de ce roman est le mainate. Dans un prologue, il se présente comme un menteur : de cette façon, le lecteur ne sait pas si l’histoire racontée est vraie ou fausse. Un ton original donc est donné, même si j’ai parfois eu du mal à situer rapidement le « je », qui n’apparaît finalement pas tant que cela puisque souvent spectateur. Julien d’Ombres est à part cela un roman fantastique assez classique, avec le thème du passage entre différents mondes récurrent dans ce genre de littérature. On notera une volonté de coller à un Moyen-Age français aussi juste que possible : société féodale, importance de la religion et répression de la sorcellerie, évocation de la construction des cathédrales de Beauvais et Notre-Dame… L’intrigue est prenante, Patrick Delperdange sait manier le suspense en ne faisant apparaître Ikarus qu’à la fin et en laissant un Julien à moitié transformé à la dernière page. Le Royaume des Euménides ne sera pas une série qui fera date, mais est un produit de bonne qualité qui cherche (un peu) à se différencier des autres aventures fantastique aujourd’hui légions. Sophie…