Dans l’Éthiopie où la guerre civile est imminente, un artiste occidental parti en quête d’une inspiration rimbaldienne est forcé de s’interroger.
Quelle est la place de l’art quand la famine et la sécheresse menacent, quand le déchaînement de la violence s’annonce comme une fatalité?
Cela a-t-il un sens, dans ces conditions, de se consacrer à la poésie ou de collecter des images mythologiques anciennes et de méditer sur les mythes fondateurs d’une société?
L’usage banalisé du khât, une drogue locale, est-il une fuite ou un stimulant?
Les réponses viendront – ou ne viendront pas – au fil des rencontres et des péripéties.
Auteur de La fatigue du métal
Pour mon soixantième anniversaire, j’avais décidé de me faire un cadeau et de partir à la recherche de la poésie perdue. Je voulais retrouver ces superpositions improbables entre le rêve et le fil des jours, ces moments où le réel et l’imaginaire le plus débridé s’emboîtent et se complètent pour former un tout harmonieux, que j’avais connu jadis puis qui avaient peu à peu disparu, étouffés sous l’empilement des années. (…) C’est par cette réflexion et ce projet que commence La fatigue du métal, premier roman d’Olivier Kerr (par ailleurs peintre, graveur et chroniqueur sous pseudonymes divers, voyageur impénitent) qui offre d’emblée le plaisir d’un titre surprenant, presque antinomique… La fatigue…
Professeure de philosophie à l’Université de Mons, Anne Staquet nous donne à lire un texte composite mêlant expériences…
Plus encore que dans ses nombreux romans précédents, Armel Job a apporté des accents…