La déclaration du juste

RÉSUMÉ

En 2087, au bord de l’hiver, à l’approche de Noël. Dans les Asturies. Un Français du Nord, Emile Poil, un type aussi vieux que le siècle, est payé pour convoyer un gamin, Antonin, vers un hameau de montagne. Et quoi ? Tout est réel ici, tout est doux. Le monde est apaisé. C’est le mot : apaisé. Il n’y a plus d’avions, plus d’internet, plus de tensions, plus de bruit. On parle autrement, on parle peu. On mange à la main, on se vêt de ce qu’on possède longtemps. Il y a des arbres qui produisent de l’électricité. Un vieil homme et un petit garçon qui marchent dans la montagne. Ça va très bien. Il neige.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Xavier Deutsch

Auteur de La déclaration du juste

Mon nom est Xavier Deutsch. Je suis né à Leuven (Belgique) le 9 février 1965, dans un milieu normal. En janvier 1989, je publie mon premier roman : “ La nuit dans les yeux ”, chez Gallimard. En 1990, obéissant à l’appel du drapeau, je sers la patrie et l’intérêt collectif dans les rangs du 1er Wing de chasse, de la Force aérienne. J’en sors sous-lieutenant. En 1994 j’obtiens mon permis de conduire les camions et, le 21 décembre 1995, mon diplôme de docteur en Philosophie et Lettres, de l’Université catholique de Louvain. Le 1er avril 1996, ayant publié un nombre significatif de romans, j’entreprends de vivre de mon écriture. Le 25 décembre j’intègre (après rénovation) la jolie vieille maison que j’ai acquise quelques mois plus tôt, dans une rue villageoise de Chaumont-Gistoux. C’est de là que j’écris ces lignes. Le 4 décembre 2002, le roman “ La belle étoile ” obtient le prix Rossel. Et quelques semaines plus tard je m’aligne, aux élections fédérales, sur la liste Ecolo du sénat. Depuis lors tout continue d’aller bien. J’ai à ce jour publié une trentaine de livres ainsi que de nombreux textes dans la presse ou des ouvrages collectifs. Les arts plastiques me passionnent, et mes textes accompagnent régulièrement les travaux de photographes et de peintres. J’aime les arbres et le bûcheronnage. Pour le reste, je continue de penser que la littérature est libre. C’est-à-dire dégagée de ses auteurs, autant que possible. Il existe des auteurs qui asservissent la littérature, qui l’utilisent pour s’exprimer, pour dire les choses qu’ils pensent et qu’ils ressentent, pour transmettre des idées, délivrer des messages, des souvenirs ou des peurs anciennes. Je continue de penser que la littérature ne sert pas à cela. La littérature ne doit pas être la parole ou le prolongement de l’auteur. Elle est, au contraire, une création : elle émane de l’auteur, mais elle s’en affranchit, elle en est distincte, séparée. Voilà pourquoi il n’existe aucun intérêt à connaître les détails de la naissance d’un auteur, la religion de ses pères, la couleur des murs de sa chambre, et le prénom de ses cousins. D’ailleurs, je n’ai pas de cousins. Lauréat d'une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse de création 2021
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Le Carnet et les Instants

Dans ce récit d’anticipation, Xavier Deutsch nous projette en décembre 2087 dans les Asturies. Émile Poil, un vieil homme de 86 ans, dont le métier consiste à conduire des personnes, communiquer des messages et allumer des feux, est chargé cette fois-ci d’emmener un jeune garçon de 12 ans, Antonin, auprès de Cisco, à 40 kilomètres dans les montagnes. Des raisons de ce voyage, nous ne savons rien et un brin de mystère planera tout au long du récit.Nous découvrons le monde après qu’il a connu une crise climatique, alimentaire et sanitaire. Tel qu’il nous est présenté, il est tout le contraire de celui d’une dystopie : les êtres humains vivent désormais dans la paix, la simplicité et la lenteur. Internet et la publicité n’existent…


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