Aurore s’attend à passer un été morne et ennuyeux loin de Paris, de la Sorbonne et de son amour. Elle retrouve, le temps des vacances, le village perdu où elle a passé ses premières années, entourée par les deux femmes qui l’ont élevée, sa mère et sa grand-mère.
Elle récupère sa chambre d’enfant qui, la nuit, devient le théâtre de visions étranges : une dame blanche vient lui chanter une berceuse singulièrement familière. Ces visites nocturnes sèment le trouble dans son esprit et réveillent la mémoire familiale.
Poussée par la curiosité et malgré le mutisme obstiné de son entourage, Aurore questionne, fouille, écoute et suit les indices qui se présentent à elle. Peu à peu, elle recompose l’histoire de sa famille et lève le voile sur un secret qui fait basculer sa vie.
Auteur de La complainte d’Isabeau
Aurore a entamé des études de lettres à la Sorbonne. Elle ambitionne de devenir romancière et elle est revenue dans sa famille pour passer les vacances d’été, laissant son compagnon à Paris. Dans la demeure familiale, elle retrouve sa mère, Madeline qui vit aux côté de sa grand-mère, Huguette. Ici, point d’homme, juste le souvenir d’un grand-père parti trop tôt et d’un mari enfui. Ce retour marque une rupture avec la vie en ville, elle redécouvre un univers sur lequel l’aïeule règne sans partage, imposant une organisation intangible et dirigeant la vie de la maison. Pour sa petite-fille, qui doit être épuisée, elle veut un séjour sans histoire, du repos à l’ombre, de longues nuits, des repas réguliers. À la faveur de ce retour…
Je n’ai aucune idée de ce que peut donner sur les papilles gustatives Le goût de la limace , titre…