Manu et Sam, deux jeunes hommes paresseux, reçoivent un courrier qui les invite à se rendre chez un notaire. Manu hérite d’un vieil oncle qui possédait une fabrique de cierges. Sam et lui se lancent alors dans une tournée des monastères dans l’espoir d’y écouler leur marchandise.
Auteur de La cire moderne
Né en 1969 à Brest, France
« Je profite de chaque nouveau livre pour approfondir mon style. Ce ne sont pas les histoires que je raconte, ou encore moins les thèmes, qui comptent, mais le style, la façon dont je raconte. Mon écriture est un mélange de spontanéité et de recherche sur la narration. J’aime écrire vite, très vite, après avoir mûri un projet longtemps. L’essentiel n’est pas ce que je raconte, mais comment je le raconte. Et je cherche le lien direct entre le gamin qui me lit et mon texte, sans intermédiaire adulte. » Plusieurs de ses livres sont traduits en diverses langues et ont reçu de nombreux prix.
Lauréat d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2013 & 2021Illustrateur de La cire moderne
Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…