L’hiver 2008, Jean-Pierre Otte avait recueilli chez lui un jeune Russe de vingt-six ans, originaire de Yalta en Crimée, du nom de Sergueï. Celui-ci se prit d’amitié pour les premiers livres de l’écrivain. Il les lisait, les relisait apparemment sans se lasser, presque au risque de l’addiction, en épinglant çà et là des phrases et des passages qu’il transcrivait dans un cahier auquel il attribua le titre de la Bonne Vie.
Auteur de La bonne vie
Né en 1949 dans la province de Liège, l’auteur a commencé par écrire de courts récits, des fables et des poèmes. Après avoir vécu à Bra-sur-Lienne, il s’est fixé à Carjac. La plupart de ses textes sont publiés par Robert Laffont.
L’histoire du petit livre signé Jean-Pierre Otte, La bonne vie, qui paraît aux éditions Cactus Inébranlable, est insolite et touchante.L’auteur a hébergé durant l’hiver 2008 un jeune Russe de Crimée, Sergueï, inscrit à l’université, à Paris, pour une année de cours qui ne le captivaient guère, et qui s’est mis en quête d’autres horizons.Au fil des semaines, le jeune homme s’est pris d’amitié pour les livres, les nombreux articles de son hôte, épinglant des passages, les recopiant dans un cahier qu’il intitula La bonne vie et dont il lui donna une copie quand, au mois de mars, il résolut de regagner Paris.Depuis lors, Sergueï s’est volatilisé… Reste l’écho de sa lecture passionnée,…