La bonne vie


RÉSUMÉ

L’hiver 2008, Jean-Pierre Otte avait recueilli chez lui un jeune Russe de vingt-six ans, originaire de Yalta en Crimée, du nom de Sergueï. Celui-ci se prit d’amitié pour les premiers livres de l’écrivain. Il les lisait, les relisait apparemment sans se lasser, presque au risque de l’addiction, en épinglant çà et là des phrases et des passages qu’il transcrivait dans un cahier auquel il attribua le titre de la Bonne Vie.

 


À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Pierre Otte
Auteur de La bonne vie
Né en 1949 à Ferot-Ferrières, dans les Ardennes liégeoises, vit aujourd'hui dans le Lot, à Larnagol, au domaine d'Arnal – un hameau sur les causses où il réunit de temps à autre des philosophes et des biologistes pour des séances de travail et des échanges d'idées et de perspectives. Avide de savoir, il étudie des disciplines diverses et variées telles que la biologie, la philosophie et les mythologies du monde. Encouragé à ses débuts d'écriture par des écrivains tels que André Pieyre de Mandiargues, Marcel Thiry, Louis-René des Forêts, Bernard Noël et Anaïs Nin. En 1976, paraît son premier roman, «Le cœur dans sa gousse» et dès 1978, il vit exclusivement de sa plume et de sa voix : - chroniqueur dans les journaux (La Libre Belgique, Le Monde dans les années 80 ; plus récemment dans Le Nouvel Observateur, L'Express, Notre Histoire) ; -conteur à la radio (RTBF, France Culture) et en spectacle, accompagné par un contrebassiste à l'archet. De 1990 à 2000, conférencier régulier dans plusieurs Universités espagnoles et pour l'Alliance française en Europe de l'Est. Spécialiste des mythes de la création, il les a transcrits pendant une dizaine d'années dans les «Matins du Monde». Il s'adonne aussi à la botanique et à l’observation des insectes et manifeste son allégresse de vivre dans ses «Histoires du plaisir d'exister». Jean-Pierre Otte a reçu le prix Nature de la Fondation de France, jury présidé par Jean Dorst de l’Institut des Sciences naturelles; prix décerné pour la rigueur scientifique et la qualité littéraire de ses ouvrages en botanique et en entomologie. Certains de ses livres ont été traduits en Chine, aux Etats-Unis, en Allemagne, Grèce, Italie... Une vingtaine de mémoires et de thèses universitaires ont déjà été consacrés à son œuvre. En même temps qu'écrivain, le voilà peintre ("J'écris en automne-hiver, je peins au printemps et en été."). Il se lie d'amitié avec Raoul Ubac et Serge Vandercam, et poursuit une recherche inventive par des «Œuvres au noir», une série «D'or et d'Ombre», des techniques mixtes sur papier et sur toile, et tout récemment, des peintures à la cire. 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Christian Dotremont, La pierre et l'oreiller John Cowper Powys, Les enchantements de Glastonbury


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

L’histoire du petit livre signé Jean-Pierre Otte, La bonne vie, qui paraît aux éditions Cactus Inébranlable, est insolite et touchante.L’auteur a hébergé durant l’hiver 2008 un jeune Russe de Crimée, Sergueï, inscrit à l’université, à Paris, pour une année de cours qui ne le captivaient guère, et qui s’est mis en quête d’autres horizons.Au fil des semaines, le jeune homme s’est pris d’amitié pour les livres, les nombreux articles de son hôte, épinglant des passages, les recopiant dans un cahier qu’il intitula La bonne vie et dont il lui donna une copie quand, au mois de mars, il résolut de regagner Paris.Depuis lors, Sergueï s’est volatilisé… Reste l’écho de sa lecture passionnée,…


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