Auteur de La belle nuit de Zaza la vache
Né le 11 février 1960 à Bruxelles
En 1993, il a gagné le Prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre de la Fureur de Lire avec une nouvelle pour adultes. Auteur jeunesse depuis 1994, il a débuté avec des romans pour adolescents ou pré-adolescents. Ensuite, il a poursuivi avec des textes illustrés au fil des rencontres avec divers dessinateurs. Il est scénariste de bandes dessinées et parolier de plusieurs chanteurs belges. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2010Illustrateur de La belle nuit de Zaza la vache
Isabelle Jonniaux est née à Etterbeek et vit à Bruxelles. Elle signe également des ouvrages pour la jeunesse sous le pseudonyme de Zaza.
Zaza la vache en a assez de porter tous les jours sa robe à taches brunes. Une nuit, elle décide de troquer sa robe de tous les jours contre une robe de gala, une robe constellée d’étoiles qu’elle a dénichée dans une boutique. Mais Zaza ne se doute pas de tous les bouleversements que cela va entraîner, car cette robe va faire des jaloux. Entre ciel et plancher des vaches, un album plein…
Un petit livre original pour apprendre de nouveaux mots de façon ludique ! Un coucou jaune, un petit robot bleu, un cerf orange, un saxophone marron, un cygne blanc… On reconnaît le trait du designer dans les formes et l’attrait de l’auteur pour les objets du passé. Humour et imagination font merveille pour initier les plus petits au monde des couleurs. Cet imagier revisité…
La grande dame et le petit garçon
Elle est grande, très grande. Avec son long manteau et ses robes amples, on dirait une ogresse. Elle habite la maison avec la cage sur le balcon. Devant chez elle, les enfants pressent le pas car elle fait un peu peur. Et elle a toujours un gros sac plein à craquer : est-ce qu'elle y capture des enfants ? Un jour de marché, un petit garçon fait la connaissance de la grande dame. Dans son…
Un énorme escargot est entré dans notre maison. Mes parents m'ayant toujours refusé un chiot, je les ai suppliés de le garder. Il était une fois un gros escargot. Gros taille labrador. De fait, le petit garçon qui le trouve dans sa maison plaide auprès de ses parents pour le garder en tant qu’animal domestique. Il s’appellera Francis. Ce sont alors des jeux au jardin (et des plates-bandes avalées), de la salade pour tous en entrée, une chambre occupée au sol (le lit) et au plafond (le pied de l’escargot)… Le lendemain matin, deux très gros escargots arrivent - taille petite voiture -. Ce sont les parents de Francis. Les deux familles se séparent, sans un mot évidemment. Mais les parents du jeune humain ont réfléchi et offrent alors un chien à leur fils… (on notera que ce teckel est plus petit que l’escargot, d’ailleurs). Tout est dans le dessin. Mais tout est dans l’histoire aussi. Rarement la synergie entre texte et image aura aussi bien fonctionné, sur le mode ici d’un absurde captivant. Racontée avec un flegme absolu, l’intrigue surréaliste est accompagnée brillamment par des illustrations en peinture de type elles hyperréalistes, complètement et faussement sérieuses. Seule la toute fin, espèce de pirouette de vocabulaire, semblera un peu faible. A lire dans un éclat de rire intelligent.…