Konvalescens : Stockholm 1906

RÉSUMÉ

Autour de trois lettres de Lise Waterstone, sa fiancée disparue, le récit des errances romantiques du pianiste Graham Schalken à Stockholm, en 1906.
Huit chapitres construisent une élégie retenue et amoureuse, portée par les dessins elliptiques de Christophe Poot et son trait laconique.
La quatrième de couverture décrit l’ambiance :
« Stockholm, 1906.
J’ai choisi de jouer une pièce transcendante de Liszt, Bénédiction de Dieu dans la solitude.
Mon interprétation fît grande impression. La salle était fort sombre et on avait placé, en équilibre sur le piano, une bougie. Pendant que je jouais, elle tomba dans le ventre de l’instrument. »
Graham Schalken.

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Le Carnet et les Instants

Après, notamment, le superbe Hareng couvre-chef et autres chansons de marins, le dessinateur et auteur Christophe Poot nous revient avec le non moins superbe Konvalescens / Stockholm 1906. D’entrée de jeu, ce livre, comprenant des textes en suédois de Tove Wallsten et mêlant mots et dessins, se veut polyphonique, musical. La “partition” initiale fait office de table des matières, distribue le livre en différentes sections (“éther”, “imprésario”, “récital”,…) et tonalités (“bucolique”, “solitude”…) auxquelles répondront les dessins si caractéristiques de Christophe Poot.Date et lieu sont circonscrits dès le titre : Stockholm, 1906. Puis, ici, une église ; là, un sauna ; là encore, un…


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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…

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