Une jeune femme apprend la mort d’un père inconnu alors qu’un embryon grandit dans son ventre. Deux événements qui l’amènent à se repositionner. Alors qu’elle fait le voyage qui longe la côte belge, avec l’urne contenant les cendres de ce père inconnu, elle voit ressurgir les personnages qui ont marqué son parcours jusque-là. Avec quelques questions essentielles à la clé : Est-ce qu’un destin, ça se choisit ? Qu’est-ce qu’on fait quand on n’aime pas le nôtre ?
Ilyas Mettioui est un artiste bruxellois. Il travaille essentiellement à l’écriture et à la mise en scène. L’essentiel de sa recherche de metteur en scène se construit sur une démarche de rencontre et de décloisonnement des formes et des collaborations. Entre humour corrosif, tendresse et mélancolie, il développe une écriture résolument contemporaine et jamais moralisatrice qui nous emporte astucieusement dans un souffle d’émotions puissantes.
En 2020, il écrit et met en scène le spectacle Ouragan qui a entamé sa tournée depuis l'été 2021. Son projet Écume (un diptyque dont le premier volet, Écume - Knokke-le-Zoute, a vu le jour en juin 2022 et le deuxième, Écume - Hofstade en novembre 2023) est actuellement en tournée. Il a également assisté à la mise en scène Tiago Rodrigues dans La Cerisaie qui a été présentée pour l’ouverture du Festival IN d’Avignon 2021. Il a également joué dans Pericolo felice(Tiago Rodrigues) dans le cadre de l’école des maîtres (2018), Peter, Wendy, le temps, les autres (Paul Pourveur) (2019-2022), La cour des grands (Cathy Min Yung, 2020-23), Aura Popularis (E. Dekoninck – Arbatache,), Inadapté (P. Camus), La vie c’est comme un arbre (M. Allouchi) et Sweet Home (Arbatache).
Le rythme du tram, c’est le rythme du récit pendant lequel Déborah réfléchit. À Knokke, après avoir longé toute la côte belge, elle sait qu’elle ouvrira l’urne funéraire dans laquelle se trouvent les cendres du père qu’elle n’a jamais rencontré. Durant une journée, elle discute avec les six personnages auxquels elle pense, se demandant si c’est elle qui écrit son histoire et comment se débattre avec ce qui a été fait avant même sa naissance, conversant avec celles qui sont encombrantes mais qui ont toujours été là, avec les versions possibles de celui qui n’a jamais été présent, avec ceux qui pourraient à leur tour disparaitre. La pièce s’ouvre sur un poème qui parle d’eau. Il sera dit autant de fois qu’il y a de femmes dans le récit. Eau de la…
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