Justices (tome 2) : Zéro absolu


RÉSUMÉ

En plein été, un blizzard aussi terrible que mystérieux se déchaîne sur Nova City… Mais pour d’obscures raisons, les deux ligues de justiciers sont accusées et mises en prison sans le moindre procès. Comment prouver son innocence alors qu’on est enfermé dans le plus horrible pénitencier de tous les temps ?

Heureusement, Camille ne perd pas espoir. Bravant le froid et les forces de l’ordre, il tente de libérer ses amis et de déjouer le terrible complot dont ils sont victimes. Accompagné de l’ourson P-L, son éternel compagnon, Camille affronte tous les dangers. Mais les deux amis ne sont pas au bout de leurs peines : à Nova City on ne sait jamais à qui on peut faire confiance..


À PROPOS DE L'AUTEUR
Renaud De Vriendt
Auteur de Justices (tome 2) : Zéro absolu
Renaud De Vriendt décide à vingt-trois ans de vivre de sa plume. Il suit un master en écriture de scénario à l'IAD (Institut des arts de diffusion) de Louvain-la-Neuve et multiplie depuis les projets. Lauréat d'une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse découverte, 2015 Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2020
Gihef (Jean-François Baudot)
Illustrateur de Justices (tome 2) : Zéro absolu
Gihef est né en Belgique, le même jour que Quentin Tarantino, à 10 ans près, le 27 mars 1974. Il passe une partie de son enfance en Belgique, puis dans le sud de la France où il demeure jusqu’à ses 18 ans. Il s’intéresse très vite au dessin, plus particulièrement à la narration par l’image. C’est ainsi qu’il devient très rapidement féru de cinéma et englouti des centaines de films durant son adolescence. Plus que le dessin en lui-même, ce qui l’intéresse en bande-dessinée, c’est la mise en scène. A son retour en Belgique, après une brève et infructueuse tentative de monter un groupe de rock, il décide de se consacrer corps et âme à la BD. Mais la route est longue et parsemée d’embûches. Tandis qu’il vivote de petits boulots alimentaires, il bénéficie des conseils de quelques dessinateurs comme Dupa ou Bédu, puis vint la rencontre décisive avec celui qui allait devenir son ami et « mentor » : Eric Lenaerts. Grâce à ce dernier, Gihef s’oriente plutôt vers le dessin réaliste et fait d’énormes progrès en peu de temps. En 2001, il signe son premier album chez Nucléa, avec Jean-Christophe Derien. Vents d’Ouest lui présente ensuite Joël Callède avec lequel il signe « Enchaînés ». L’alchimie fonctionne bien, et ils décident de continuer l’aventure chez Dupuis avec une nouvelle série : Haute-Sécurité. Il privilégie un découpage cinématographique, préférant puiser son inspiration dans les films de ses réalisateurs préférés que dans des bd. L’influence de différents médias est toujours plus enrichissante que celle d’un seul. Il est également passionné de musique et ne travaille qu’accompagné de ses disques favoris en guise de bande sonore. Ses principales influences sont : les comics (Tim Bradstreet, Michael Lark, Gary Frank) et le cinéma (Quentin Tarantino, David Fincher, David Lynch). Texte et photo © Dupuis

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