1968, dans une petite ville de l’État de New York. Un père sans repères, une mère sans remède. Deux grands frères, l’un brutal, l’autre avalé par la guerre du Vietnam. Pas assez d’argent à la maison, des petits boulots pour se maintenir à flot. Trop de bagarres au collège. Une bibliothèque ouverte le samedi pour s’évader. Une collection d’oiseaux éparpillée à tous les vents. Des talents inexploités. Et une envie furieuse d’en découdre avec la vie. Dans ce contexte sinistre mais pas dénué d’espoir, Doug s’efforce de ne plus être ce que tout le monde semble penser qu’il est, un « voyou maigrichon ». Grâce à Lil, alliée inattendue, il va trouver la force d’affronter le passage de l’adolescence et l’envie de rêver à des horizons plus radieux.
Le titre l’annonce très clairement : jusqu’ici tout va bien mais tout peut aussi bien déraper. La lecture de l’album de Nicolas Pitz s’entreprend avec en bruit de fond le tic-tac d’une bombe à retardement qu’on ne peut pas identifier. Qu’il y a-t-il de potentiellement explosif dans la situation de vie...
Auteur et illustrateur de Jusqu'ici tout va bien
Après La mort sur le bûcher , qui plantait le décor, ce deuxième volume nous montre la…
Le Chat caresse aujourd'hui le lecteur dans le sens du poil, avec une offre des plus…