Amsterdam, fin du siècle dernier. Keetje a neuf ans. Dans sa famille, la misère s’est implantée à demeure : elle va s’aggravant à chaque nouvel enfant, et l’usure et le découragement de ses parents rendent de plus en plus fréquents les jours de famine et de détresse… C’est avec violence et simplicité que Neel Doff, des années plus tard, raconte ses années noires d’enfance et d’adolescence. Avec précision, « tatouée » par la misère, elle prend la plume pour évoquer le froid extrême, les expulsions, les puces, les vaines recherches d’un travail quel qu’il soit et, pour finir, la prostitution.
Autrice de Jours de famine et de détresse
Pendant des années, cette île a servi d'asile psychiatrique. Un asile où le nombre de décès était particulièrement…