Comme le dit Katherine Mansfield, Francis Carco (1886-1958) est » l’écrivain des bas-fonds « .
» Les rues obscures, les bars retentissants des appels des sirènes, les navires en partance et les feux dans la nuit » hantent son univers. Dans le Paris des mauvais garçons et des filles de joie, il partage la vie de bohème d’Apollinaire, Max Jacob, Modigliani ou Pierre Mac Orlan. C’est tout le pittoresque de ce monde interlope, dont Renoir, Duvivier et Carné se sont emparés au cinéma, que l’on retrouve dans ce premier roman.
Il nous introduit dans le milieu des souteneurs et des prostituées de Montmartre, sur les traces de Jésus-la-Caille, proxénète homosexuel qui va connaître, pour la première fois, l’amour d’une femme. Le ton des dialogues, la peinture des personnages et l’atmosphère poisseuse en font un grand classique.
Illustrateur de Jésus-La-Caille
Nous avions préféré les peupliers. Construits de mâts vivants, chantant dans…