Je veux faire du cinéma est une autopsie sans concession du milieu du 7e art en Europe. Sans langue de bois, Frédéric Sojcher dévoile les travers d’un « système » où les films sont financés avec un mélange d’argent public et privé, à coups de petits arrangements et de jugements péremptoires. Réaliser un long métrage s’apparente au parcours du combattant. L’histoire des tournages est romanesque et ressemble à un thriller. Le bûcher des vanités préside à la production des films. Ne pas perdre la foi relève du sacerdoce.
Auteur de Je veux faire du cinéma : Petit manuel de survie dans le 7e art
Né le 11 mai 1967 à Bruxelles, Frédéric Sojcher est le fils de l'écrivain Jacques Sojcher.
Il multiplie les casquettes de cinéaste, d'enseignant ( de Maître de Conférences à l'Université de Rennes II, aux cours à l'INSAS (Bruxelles) à la fonction de directeur du Master professionnel en scénario, réalisation et production de l'Université de Paris I Panthéon - Sorbonne), de coordinateur d'ouvrages sur le cinéma européen et sur les rapports entre les enjeux artistiques et économiques du cinéma. Il dirige également des collections de livres sur le cinéma aux éditions du Rocher (la collection "Caméra subjective") et aux éditions Klincksieck (la collection "Essai caméra"), tout en présidant l'Association des réalisateurs et réalisatrices de films, en Belgique.
Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'uvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…
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