Auteur de Je ne te mangerai pas tout de suite
Née le 26 mai 1966 à Charleroi
Licence en Traduction, E.I.I., Mons 3ème cycle en Traduction littéraire, C.E.T.L., Bruxelles
Je m’intéresse au cheminement des émotions aux labyrinthes du sens et à la musique de la langue. J’écris et je traduis aussi pour les adultes.
La meilleure école d’écriture est la lecture, entend-on parfois. Peut-être traduire mène-t-il encore plus sûrement vers l’écrit ? La preuve par Emmanuèle Sandron qui publie un recueil de nouvelles, Je ne te mangerai tout de suite, où l’art de la narration se double d’une écriture ciselée.Après plus de dix ans de silence qu’elle a consacrés à des traductions multiples, Emmanuèle Sandron revient à son œuvre personnelle entamée avec trois ouvrages déjà publiés chez Luce Wilquin : Le double fond, Celtitude et Sarah Malcorps, court récit qui trouve écho dans ce recueil. La traduction d’une quinzaine de polars du Brugeois Pieter Aspe chez Albin Michel, mais aussi de nombreux romans pour la…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…
Myriam MALLIÉ , Le cercueil de verre , Esperluète, 2023, 80 p., 18 € , ISBN : 9782359841671…
Padouk est trop malade pour survivre, il demande à ses amis, dont Jojo de la Jungle, de…