Il me reste vingt-huit dents. Pas une seule que j’aie perdue dans un acte dont je puisse être fier. Trois d’entre elles étaient cariées et elles ont assassiné la quatrième, qui ne l’était pas. Les dents ne valent pas mieux que les hommes.
Je n’ai pas vu le fabuleux destin d’Amélie Poulain, je n’ai pas lu Le petit prince, même en bande dessinée, je n’ai jamais été au MacDo, il ne m’arrive rien et personne ne me regarde dans la rue. Je me crois méchant et je mens énormément. Je suis le genre de personne qui aime la mer du nord en hiver mais qui n’y a jamais foutu les pieds.
Parfois, j’ai l’impression d’être ma propre caricature. En moins drôle.
Cela dit, je vous ressemble beaucoup.
Auteur de Je meurs souvent aux coins des rues
Dans un roman contemporain, explosant de sensualité et de passion, d'évocations…
Le concerto pour la main gauche
Bien des années après la Seconde Guerre mondiale, Gabriel et Tony se…
Lorsque Dubrau publie À la poursuite de Sandra , elle a cinquante-neuf ans. Ce roman,…