Elisa Sartori questionne notre rapport à la langue, à l’apprentissage d’une langue étrangère.
Comment la fait-on sienne ? Et si investir une nouvelle langue ne se limitait pas à l’acquisition d’une grammaire, mais représentait bien plus ?
Ce leporello, se déplie en 8 volets et se lit recto-verso (soit 16 planches) dans un mouvement circulaire pouvant se faire à l’infini.
Autrice et illustratrice de Je connais peu de mots
Ce leporello est un livre ; il se glisse dans un mince étui et se range dans les rayons d’une bibliothèque. Ce livre est un leporello ; fait d’une seule page pliée en accordéon, il ne se manipule pas comme un ouvrage traditionnel ; et voilà que se modifient pas mal d’habitudes de lecture…Devant ce petit volume qui se déploie et sous l’apparente simplicité de sa forme, un certain nombre d’hésitations disparaissent : il n’y a pas à se demander ce qui se joue dans une mise en page serrée qui freine la lecture ou dans une disposition aérée qui rend la lecture aisée ; il n’y a pas à balancer entre le continu ou le discontinu ; il n’y a pas à s’interroger sur ce qui se dissimule ou ce qui s’expose…Car tout est…