J’aurais voulu jouer de l’accordéon

À PROPOS DE L'AUTRICE
Françoise Mallet-Joris

Autrice de J’aurais voulu jouer de l’accordéon

Dès son premier roman, «Le rempart des béguines» (1951), publié alors qu’elle n’a que 21 ans, Françoise Mallet-Joris s’impose dans le milieu littéraire. Deux axes semblent traverser ses textes : l’investigation psychologique et la prise en compte des questions de société. Ses romans et ses nouvelles poussent loin l’analyse psychologique des personnages, plus spécialement des personnages féminins. Tout au long de son œuvre, Mallet-Joris a ainsi créé une galerie de portraits de femmes aux destins variés, dont elle rend sensibles les motivations, les désirs, mais aussi les contraintes auxquelles elles sont chacune confrontées. Ce souci de comprendre l’autre la conduit à se pencher sur des personnalités de femmes dont elle retrace la biographie («Marie Mancini»). L’écrivaine n’hésite pas à explorer d’autres époques. Ainsi son roman «Les personnages» se situe à la cour de Louis XIII. Si les décors et le contexte sont précisément décrits, il ne s’agit cependant pas d’un roman historique ; l’analyse des personnages prédomine. «Trois âges de la nuit» revient sur la figure de la sorcière, accusation commode pour organiser la répression des femmes ; Mallet-Joris évoque la personnalité de trois de ces «sorcières». La rencontre de personnages venus de tous les milieux fait que plusieurs de ses romans apparaissent également comme des fresques sociales – on parle à son propos de ‘fresque balzacienne’. D’autres romans, comme «Sept démons dans la ville» (1999), se font directement l’écho de malaises sociaux. La technique littéraire de Mallet-Joris est sans faille : trame narrative claire, même si les destins de protagonistes se croisent et s’entrecroisent, personnages bien campés, langue dépouillée au service d’un style réaliste. Françoise Mallet-Joris a également composé des chansons pour Marie-Paule Belle.

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