Clémence n’a rien oublié de son enfance, de son adolescence et de la femme qu’elle a été. À l’hiver de sa vie, elle ressent encore le froid qu’a laissé Anna, sa sœur aînée, dans un foyer où chaque porte était fermée à clé, où rien ne pouvait jamais être laissé au hasard, pas même un pot d’épices ou de confiture.
Aux souvenirs qui lui reviennent se mêle cette terrible inquiétude qu’une malédiction puisse s’être réincarnée sous les traits de sa petite-fille, Gladice, cette enfant qu’elle chérit et déteste tout autant.
Clémence parviendra-t-elle à cacher indéfiniment ses tourments ?
Ce drame psychologique retrace la vie d’une famille sur quatre générations de femmes dans un chassé-croisé entre le présent et le passé.
Auteur de J’ai appris à me taire
La narratrice, Clémence, veuve depuis plusieurs années, déménage dans une maison de repos, certainement son dernier déménagement avant la grande fin. Elle est résignée : c’est le chemin de la vie. Elle ne veut en aucun cas être un poids pour sa fille Justine. Cette dernière a déjà bien du souci avec son aînée, Gladice, une jeune adolescente au regard noir. Sa petite-fille lui rappelle quelqu’un : Anna, sa sœur aînée, avec qui elle a vécu jusqu’à ses six ans.La vie aux Citronniers n’est pas désagréable. On s’occupe bien d’elle, mais le temps peut sembler long. Alors on pense. Clémence retombe dans ses souvenirs qu’elle garde en elle depuis des années et qu’elle aurait tant voulu oublier. Elle les emportera avec elle dans la…
Ce qui reste retrace, de descriptions en anecdotes, les expériences de vie communes à tous les…