Brahim Bentaieb, jeune Belge d’origine marocaine, fiché S, doit réaliser un mémoire de fin de lycée sur un sujet de société. Mais il est en décrochage scolaire et décide de jeter l’éponge, quitte à redoubler. Cependant son professeur veut à tout prix qu’il s’en sorte : « Choisis un sujet qui t’intéresse, peu importe ce que ce sera. » Ibrahim décide alors de consacrer son travail à Jacky, rencontré quelques mois plus tôt lors d’un atelier inter-écoles ; il venait de Beth-Yaldout, un lycée juif des quartiers chics de Bruxelles.
Autrice de Jacky
Ibrahim a 18 ans. À l’âge où la plupart préparent leur avenir, lui ne fait pas de projet. Il ne croit plus en rien depuis qu’il est allé Là-bas. Là-bas, cet endroit dont il ne faut pas parler, où il est parti sans prévenir et d’où, par chance, sa mère l’a ramené. Là-bas, c’est la Syrie. S’il en est revenu, son esprit est marqué par l’horreur et son quotidien par les règles qui encadrent son retour à Bruxelles.Ibrahim est en fin de rhéto. Son titulaire a insisté pour qu’il rende son travail de fin d’études : ce serait dommage d’abandonner avec seulement trois examens à repasser. Peu importe le sujet, n’importe quoi qui l’intéresse. De prime abord, rien n’intéresse Ibrahim, pas même d’obtenir son diplôme…
Jacky, le nouveau roman de Geneviève Damas, nous touche et nous invite à découvrir un discours sur la tolérance universelle à travers l’histoire d’une amitié hors du commun.