Initialement publié en 1985, le présent volume était épuisé. Les trente textes du fameux prix Nobel belge rassemblés ici méritaient d’être remis en circulation. Contes et récits, maximes et réflexions, essais et comptes rendus, nous éclairent sur les positions d’un homme attentif à un monde qui échappe à la raison.
Auteur de Introduction à une psychologie des songes et autres écrits : 1886-1896
La réédition de l’Introduction à une psychologie des songes, qui était épuisé, ne permet pas seulement de redécouvrir un Maeterlinck immergé dans l’inconscient et la part la plus occulte du psychisme humain ; elle permet également de réaffirmer le trésor d’archives que recèle les AML (Archives & Musée de la Littérature) tout comme le dynamisme qui anime cette institution patrimoniale incontournable de nos Lettres.Ce volume étonnera par la disparité – qui n’est pas synonyme de dispersion – des genres textuels qui y sont réunis : contes et récits, lettres, articles inédits intégraux ou fragmentaires, entretiens, réponses à des enquêtes, etc. Une telle variété nous permet d’apprécier tout le nuancier…
Célébration de la vie par un ancien membre de l'Internationale situationniste, cette vie n'étant…
Une revue catholique au tournant du siècle : Durendal 1894-1919
À propos du livre (texte de l'Introduction) Lorsqu'on parcourt une histoire de la littérature belge de langue française, le chapitre consacré à cette époque particulièrement florissante, qui va de 1880 à la première guerre mondiale, frappe par l'éclosion soudaine de revues littéraires qui suivirent l'exemple de la Jeune Belgique. Dans la liste de ces revues plus ou moins éphémères, l'attention est attirée par la longévité surprenante de l'une d'elles, Durendal, revue catholique d'art et de littérature . Ce mensuel catholique parut pendant vingt ans, de 1894 à 1914, alors que la Jeune Belgique ne sortit de presse que durant seize années et que la Wallonie disparut au bout de sept ans. Quelle recette a donc permis à Durendal de garder si long-temps ses lecteurs? Et une seconde question vient à l'esprit : à quoi pouvait bien s'intéresser une revue littéraire catholique à un moment où la littérature catholique semble inexistante? Qui a fondé Durendal ? Quels étaient ses objectifs? Autant de questions sur lesquelles bien peu de critiques ou d'historiens littéraires se sont penchés. En faut-il davantage pour désirer examiner avec un peu d'attention cette revue et la sortir de l'oubli, comme ce fut fait autrefois pour la Jeune Belgique et la Wallonie ? C'est ce que nous allons essayer de faire : rechercher les origines de la revue, découvrir son but, analyser la manière dont elle l'atteignit et les raisons qui la maintinrent en vie au-delà de la durée moyenne d'existence des revues littéraires belges. Ce travail ne se veut pas exhaustif: beaucoup d'aspects devront malheureusement rester ignorés, principalement certains problèmes plus particulièrement artistiques qui sortent de nos compétences par leur caractère trop technique. Nous ne proposerons pas non plus, dans chaque chapitre, un relevé détaillé de tous les articles parus dans Durendal et traitant du sujet mais seulement les extraits les plus significatifs. La présentation typographique de la revue, son illustration de plus en plus abondante et le sommaire de chaque numéro ne nous paraissent pas mériter de longs développements. Il suffit de savoir qu'en 1894 chaque numéro comptait vingt pages, tandis que ce nombre…