Interview de l’été – Emmanuelle Thonnart | Objectif plumes

Interview de l’été – Emmanuelle Thonnart

Fille du fondateur de la librairie La Dérive, Emmanuelle Thonnart a repris le flambeau de ce pilier hutois qui existe depuis presque quarante ans. Elle y travaille depuis près de huit ans maintenant. Rencontre dans leur caverne aux trésors, au son du carillon de l’Hôtel de Ville de Huy.

Fille du fondateur de la librairie La Dérive, Emmanuelle Thonnart a repris le flambeau de ce pilier hutois qui existe depuis presque quarante ans. Elle y travaille depuis près de huit ans maintenant. Rencontre dans leur caverne aux trésors, au son du carillon de l’Hôtel de Ville de Huy.

1.Emmanuelle_ladérive

Pourquoi « La Dérive » ?
Ce nom vient d’un livre qui est paru en 1976, un an avant la création du magasin, qui s’appelle Dérive gauche d’Hélène Bleskine. Malheureusement, il est complètement épuisé. Je crois qu’il a énormément plu à mon père.

La tabelle fait les gros titres actuellement. Quel serait votre argument premier contre cette taxe ?
La libre concurrence. La tabelle avant l’euro se justifiait mais, économiquement, elle ne se justifie plus du tout maintenant. Je pense que, pour le moment, on ne peut pas concurrencer Amazon avec 13 % d’écart et que la différence doit être faite par le libraire sur le service : tous les libraires ont le droit d’être sur le même pied d’égalité.

CVT_Lhomme-qui-savait-la-langue-des-serpents_8538

Quel livre emporterez-vous en vacances ?
En général, je prends autant de livres que j’ai de jours de vacances. Donc il y en aura beaucoup mais je pars en octobre. À la rentrée, il y a énormément de livres de la rentrée littéraire : grande découverte où je me laisse guidée par les présentations des maisons d’édition. Pour ces vacances, j’ai prévu l’Homme qui savait la langue des serpents [d’Andrus Kivirähk, ndlr]. Il est paru en 2007 et a reçu le Grand Prix de l’Imaginaire 2014. Ce n’est pas le genre de littérature vers lequel je vais d’habitude mais, en vacances, quelque chose de plus poétique peut me convenir.

Quels sont vos projets pour la rentrée ?
On a peu de projets à la rentrée car on gère surtout la rentrée scolaire. La rentrée littéraire est préparée à l’avance car on doit connaitre le bouquin avant de le commander et que les commandes se font maintenant [début juin, ndlr].

Quelle serait votre destination de vacances idéale ?
Les Pyrénées-Orientales. J’ai besoin d’un beau paysage, de calme, de petits villages et de voir quelques belles choses. Pour le moment, je rêve un peu de Tasmanie car je lis un super-roman qui se déroule là-bas mais ma destination préférée reste les Pyrénées-Orientales.


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:livre - "Interview de l’été – Emmanuelle Thonnart"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Les influences anglo-saxonnes sur les lettres françaises de 1850 à 1880

À propos du livre Cette étude voudrait retracer l'action générale des influences anglo-saxonnes sur nos Lettres françaises de Belgique, de 1850 à 1880. L'Angleterre victorienne resplendit alors; les États-Unis conquièrent leur rang, imposent leur génie ; notre littérature, elle, malgré Van Hasselt, de Coster, Pirmez, semble marquer à peine sur la carte du Réalisme international. Il semble même que des temps ingrats soient revenus pour l'art, après ces années de 1815 à 1850, dont M. Gustave Chartier, dans Le Mouvement romantique en Belgique, a entrepris de révéler tout l'intérêt, montrant le dynamisme des influences étrangères et, parmi elles, des anglo-saxonnes. C'est le destin de ces dernières que nous suivons au cours des trois décades qui nous séparent encore de la Jeune-Belgique. Nous tenterons de dire leur sens dans sa plénitude, tel que nous le démêlons de l'écheveau cosmopolite et comme nous l'a livré l'analyse d'une vie intellectuelle, où littérature, philosophie et politique…