Au coeur de l’hiver 1944, un épais tapis blanc recouvre les Ardennes. Des mois que les soldats américains désespèrent dans ce froid humide et dans cette boue qui s’accroche aux bottes. Mais un jour, un parachute dépose une bien étrange caisse à quelques mètres du campement. Des munitions ? Un ravitaillement d’urgence ? Ce qu’elle contient est bien plus étonnant et provoque bientôt une intense euphorie au sein de la Division… un piano, un piano de guerre leur a été envoyé!
Avec lui, la musique du pays ranime l’enthousiasme : le soldat John retrouve ses gammes avec talent, le sergent Brown brille par sa voix de ténor tandis que le jeune Andrew tourne les pages de partitions.
Cependant, quand des blindés nazis menacent le camp, il faut partir d’urgence et laisser derrière ce qui n’est pas essentiel. Malgré l’ordre donné, les soldats John, Brown et Andrew refusent d’abandonner le piano. Au risque d’être déclarés déserteurs, ils ont deux jours pour rejoindre les troupes : un court interlude dans cette guerre interminable.
Librement inspiré de l’histoire vraie des 2436 pianos de guerre qui furent envoyés sur le front au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Illustrateur de Interlude
Tout droit inspiré de ce qui pourrait sembler un conte poétique, Interlude retrace pourtant une histoire inspirée de faits réels se déroulant pendant la Seconde guerre mondiale. Depuis 1941, l’armée américaine est entrée en guerre contre les forces de l’Axe. Les combats sont longs et les hommes tentent de garder l’espoir coûte que coûte. L’usine de piano Steinway participe, comme toutes les autres entreprises, à l’effort de guerre. Restrictions sur le fer, le cuivre et le laiton obligent, l’usine est réaffectée à la construction des ailes, queues et autres pièces d’avion. Pourtant dès la fin de l’année, Théodore Steinway, président de la société, reçoit une demande du War Production Board pour des pianos militaires robustes, il est temps…